Mes poèmes ...

Le passé,
Soufflé,
Envolé,
Comme la douce brise dété,
Tempête de sentiments,
Amour ouragan,
Destructeur,
A poignardé mon coeur,
Ange déchu,
L'âme en lambeaux,
Ne peu plus voler bien haut,
Mémoire effacée, perdue,
Adieu ange inconnu.

Tu ne le remarque peut-être pas,
Mais chaque jours m'éloigne de toi,
Une force invisible semble m'attirer,
Et m'empêche de t'aimer,
Même le soleil ne sèche plus mes larmes,
La vie me désarme,
Elle m'étouffe sans bruit,
Je me sens mourir petit à petit,
Tu dis que je l'ai méritée,
N'est-ce pas un peu exagéré,
Certes je ne suis pas le symbole de l'innocence,
Devrais-je vraiment subir de telles souffrances,
En tout cas c'est ce que tu pense.

Dans la nuit noire,
Elle ne ressent que du désespoir,
Rien ne pourra la consoler,
Son amour l'a quittée,
Quand viens la nuit,
Son coeur pleure sans bruit,
Même quand vient le soleil,
Elle ne connaît pas la merveille,
Du rire et de la joie,
Elle n'y pense même pas,
Elle ne se souvient que de la tristesse,
Et de la détresse,
Que lui a apporté cet adieu,
Qui noie ses yeux,
Dans les larmes,
D'un corps sans âme.

Ange de pierre,
Murmurant quelques prières,
Figé dans la glace,
Tu ne vois pas le temps qui passe,
Tes grandes ailes blanches s'abiment,
Tu livre un combat ultime,
Pour gagner ta liberté,
Ou perdre le droit de rêver,
Entravé par des chaînes d'argent,
Tu meurs au fil du temps,
Ton combat est fini,
Et tu y as perdue la vie,
Il ne reste de toi qu'une statue de pierre,
Baignant dans la douce lumière d'une nouvelle aire glacière.

Dans la froideur d'une nuit d'hiver,
Avec la flamme de l'espoir pour seule lumière,
Perdue dans le labyrinthe de la vie,
Soufflé par un vent d'amnésie,
Plus rien n'a d'importance,
Tout ce que je ressens n'est que souffrances,
le regard vide, Je ne sais que penser,
La vie n'a pas fini de m'impressionner,
Tantôt gai, tantôt triste,
Je sais que le bonheur existe,
Seulement il se cache,
Sans relâche,
Alors j'abandonne,
Et ce seul fait m'emprisonne,
Dans les tumultes de la vie,
Qui sans bruit m'étourdis.

Petite fille au boucle dorées,
A l'imagination débridée,
Quand vient le soir,
Dans cette cage froide où tu perds tout espoirs,
Tes rêves t'emmènes loin,
De ce chagrin,
Là-bas tu n'est plus seule petite princesse,
La brise d'été est une douce caresse,
Qui fait danser,
Ta chevelure bouclée,
Quand le matin tu te réveille,
Tu repense à toutes ces merveilles,
Et c'est le coeur léger,
Que tu pars affronter la réalité.

Présence fugace,
Mes souvenirs s'effaces,
Esprit errant,
Dans la noirceur du néant,
Amnésie infinie,
Comment oublier toute une vie ?
Combler ton absence ?
Torturer par mille souffrances,
Je m'endors,
Et rejoins le pays des morts.