Et la partie écriture ! Bah vi ! Tout de même !
Sortes de très courtes histoires, faite comme ça, à mon imagination. Ce que j'écris tout comme les photos ou dessin vont fréquemment changer je pense. A vous de regarder de temps à autre ou peut être je posterais un petit up pour vous indiquer le changement. Je verrais, et je ne m'en inquiète pas trop
* * *
La fuite de-pour l'amour.
On était là, couchés dans l’herbe humide. A contempler encore une fois le ciel étoilé. Elle avait sa tête collée à mon épaule et ses longs cheveux venaient caresser mon bras nu. Je me demande à présent, comment j’ai résisté à cette envie qui était plongé au fond de mon ventre de vouloir tant l’embrasser. J’aurais voulu rester un peu plus longtemps près d’elle à l’écouter fredonné cette vieille musique qui était passé à la radio lorsque nous avions fait la route jusqu’ici.
Je voulais juste arrêter le temps.
Aujourd’hui, me voilà entre deux hommes, en uniforme, frigorifié. Frigorifié par la peur du futur… Par la peur de savoir ce que cela fait de tuer ou de l’être. Je suis appuyé contre un large et solide morceau de bois qui retient l’une des cloisons de la tranchée. Je passe une main sur ma joue mal rasée. J’ai une douleur qui ronge mon cœur. Et d’un coup, à la chaleur de penser à elle, je lâche mon arme, et me redresse.
Je sors de cette tranché opprimante et lugubre et cours de toutes mes forces à l’opposé de la tranchée adversaire.
Je ne sais pas si l’on me regarde, mais mon cœur vole vers elle. J’ai besoin de la rejoindre pour vivre, j’ai l’obligation d’être avec elle. Mon cœur sort de ma poitrine sous l’adrénaline et l’effort. Ou sous la balle de mon propre colonel. Je m’éteins par terre à la seule idée de son corps chaud collé au mien lors de la veille de mon départ.
* * *
Elle.
On se regarde, elle et moi. Un instant où je ne m’y attends pas, elle me fixe avec intensité, puis me couvre la vue. Ma main alors se laisse guider sur son corps.
Je souris tout en passant une main habile dans ses cheveux noirs ébène. Cheveux si fins, qu’à la seconde où mes doigts les touchent, ce n’est pas moi qui les effleure, mais eux qui m’offrent cette intense caresse. Si doux et brillants ; j’aime m’y perdre. Mes doigts glissent sur son front. Petit, et ridé lorsqu’elle fronce les sourcils pour me gronder comme un enfant. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’aime l’énerver, car elle n'est que plus belle ; mais j’affectionne la voir en colère contre moi, pour avoir un moment de réconciliation magique après cela. Mes doigts passent sur ses minces et soigneux sourcils de même couleur que ses cheveux, puis se déposent alors sur ses yeux, sans lui fermer. J’en fais le contour et trouve qu’ils ont une forme d’amande, qui me donne envie de les embrasser sur le coin. Elle a les prunelles couleur d'automne. Mais je ne saurai jamais vraiment les décrire. Ses yeux reflètent tellement ses humeurs changeantes. De la tempête de tristesse à l’amour électrique. De la déchirante colère à la parfaite compassion…
Mon index passe en dessous de ses yeux, qui se fait caresser par le battement des cils de cette belle française. Il prend la courbe de son nez qui a un dessin légèrement arrondi au bout. J’admire tout particulièrement lorsque ses yeux versent des larmes, et que ce petit nez fronce sous la peine que j’essaie de lui enlever à la chaleur de mon âme. Mes doigts recroquevillés continuent leur lancée sur sa joue, un peu bombée mais si charmante à mon goût. De nature à rougir facilement, ses joues prennent une couleur délicieusement rosée lorsque je la complimente en la dévorant du regard. Mes doigts se déposent sur ses lèvres, sur lesquelles je passe plus de temps. Elles sont très bien dessinées et d’une couleur rouge sang. Lorsque j’arrive à la faire sourire et qu’elle dévoile ses blanches dents, elle me fourni un immense bonheur. J’adore l’embrasser. D’ailleurs ! Après un long baiser, elle se morde de temps à autre la lèvre inférieure, me montrant son envie de recommencer. Ses lèvres humides me ramène au moment présent et me donnent envie de lui voler un baiser, mais je m’abstiens, et continue mon parcours. Je glisse sur son menton. Celui-ci n’a aucun creux. Cette fois-ci, je ne me retiens pas et y dépose un baiser. Une main affective passe sur ma joue, mais celle sur mes yeux reste en place. Une main si rassurante et exquise. Elle possède les doigts fins et longs. De longs ongles manucurés montrent sa coquetterie et féminité qui prennent une tournure tout autre lorsqu’ils me griffent durement le dos. Ma main descend à son cou si élancé et chaud de la chaleur de notre lit. J’éprouve un apaisement à chaque fois que je lui passe la main dans le cou après une longue nuit de dispute, et que j’ai son pardon après mille et une luttes pour la reconquérir. Ma main touche ses épaules si exquises et sensibles à mes doigts qui la frôlent, que je sens le frisson la parcourir. Je descends le drap noir qui cache sa poitrine ferme et blanche. À ce moment précis, je la désire intensément. Ma main passe entre ses seins bien dessinés et en forme de poire. Je veux faire durer ce moment si intense qui se déroule entre nous. Je passe sur son ventre, avec son petit nombril décoré d’un piercing simple à deux boules vertes que je lui ai offert pour son 18ème anniversaire. Son ventre est plutôt plat, mais avec les hanches qu’elle possède, cela lui donne de jolies formes ; car il est vrai qu’elles sont larges. Sa peau est très douce par ailleurs, et cela ne fait qu'accentuer ma convoitise de la saisir entre mes bras.
Oui on peut le dire, je suis absolument dingue de cette fille.
J’enlève ses doigts de mon visage pour me mettre sur elle et l’embrasser.
Je me relève un peu après un baiser langoureux pour la regarder, ses longs cheveux en bataille sur l’oreiller blanc, son sourire un peu gêné de la position qu’elle tient, ses joues virant aux rouges, ses yeux noisette qui me transmettent son souhait… Et auxquels je ne peux résister.
Le reste de la description restera entre elle et moi. À mon goût, je ne l’ai déjà que trop partagée.