Le réveil avait été rude ce matin-là. Un doux son de violon dans ses oreilles l’avait peu à peu extirpé de son sommeil et sa mélodie agréable fut suivit de son morceaux de rock préféré. Il avait fait le tour de toutes ses chansons ?! Il éteignit son MP3 et le balança sur son bureau. Son réveil sonna à cet instant-là. Et oui, il était encore à l’heure. Son organisme ne le trahirait jamais ! Il enleva ses vêtements et les mit à sécher car ils étaient encore humide de la veille. Il se dirigea vers la salle de bain et s’observa dans le miroir. Horreur ! En plus d’avoir les yeux encore jaune du loup, il présentait une barbe naissante. Il détestait ses poils piquants ! Ni une ni deux il s’empara de son rasoir électrique et se rasa. Cinq minutes plus tard il était niquel ! Enfin presque … ses yeux restaient toujours jaune … il passa outre et prit sa douche. A l’eau froide bien sûr ! Une serviette autour de la taille, le jeune loup se dirigea vers son armoire et se mit en quête de ses vêtements. Une chemise blanche toujours entrouverte sur son torse et un jean sombre. Il se coiffa rapidement et se mit en quête d’une paire de lunette de soleil. Non pas que la lumière le dérange, mais c’était le seul moyen qu’il avait pour cacher la couleur étrange de ses yeux. Il en trouva une paire dans un sac de voyage caché au bas de la penderie. Juste à temps, son premier cours débutait dans dix minutes. Il s’empara de son sac de cours et se dirigea vers sa salle. La journée risquait d’être très longue !
Les cours auquel il participa ce jours-là était d’un ennuie ! D’une inattention exemplaire il eut l’impression que chaque minutes qu’il vivait était en réalité des heures. Il n’avait même pas pensé à manger quelque chose ce matin ! La pause pour la cantine arriva donc à point. Mais ce qui était servi n’était pas excellent … il se força à manger et s’exila dans sa chambre. Une heure à attendre et ensuite une dernière heure de cours pour, le meilleurs à la fin, retrouver la jeune Ryoko. Que faisait-elle en ce moment ? Peut-être était-elle en cours. Il se remémora la soirée d’hier en sa présence. Ce qui s’était passé, si rapidement, entre eux. Il risquait de ne plus pouvoir se passer d’elle ! S’attacher aussi vite à une personne était une première pour Killian. Jamais de sa vie il n’avait ressenti ça avec autant de force ! … A rêvasser ainsi il faillit arriver en retard à son cours de math ! Il se précipita dans les couloirs et arriva devant sa salle juste à temps, ses camarades entraient à peine. Il s’installa, comme à son habitude, à la table du fond coté fenêtre et prit à peine le temps d’écouter le prof parler. Comme lorsque les cours l’ennuyaient, il se mit à griffonner un croquis sur son cahier. Tout d’abord ce n’était que des traits sans substance réel, puis, peu à peu, un visage apparut, un sublime visage féminin encadré par des cheveux de neige. Des lèvres fines et rehaussé de gris, des yeux sublimes mais au regard quelque peu vide. Et oui, il avait représenté Ryoko. Il n’était pas un grand artiste, mais son dessin était très ressemblant.
Il sursauta lorsque la sonnerie des fins de cours retentit. Il plia ses affaires et s’engagea dans le couloir. Son cœur battait la chamade. La jeune femme était-elle déjà arrivée ? L’attendait-elle déjà ? Ou était-elle encore en cours ? Que de question en laquelle il n’eut aucune réponse … il devait rendre un papier à l’administration et malheureusement, cela ne pouvait pas attendre. Il fit donc un détour par les bureaux et ressortie dans la cour … c’est là qu’il entendit le cri. Un cri de fille. Son sang ne fit qu’un tour. Il se mit à courir dans la direction du cri. Il aperçut un garçon plié en deux à terre près d’un arbre et, plus loin … son sang se mit à bouillir dans ses veines. Il se jeta sur l’homme qui tenait Ryoko et roula avec lui dans l’herbe. Pendant la lutte ses lunettes tombèrent à terre et le visage du gars en face de lui se décomposa lorsqu’il aperçut ses pupilles.
*et merde …*
Un crochet du droit dans la mâchoire, un coup de genou dans l’estomac et le jeune inconnu tomba à terre. Killian courut vers la jeune femme à terre. Il lui caresse le visage et la serra dans ses bras.
« C’est fini. Tout vas bien, je suis là Ryoko. »
Le jeune homme qui était à terre devant l’arbre avait disparu et l’autre derrière lui était toujours à terre. Encore une fois, leur rencontre était mouvementé … Mais si un seul de ses gars était allé plus loin, s'il n'était pas arrivé à temps, c'est sur, il les aurait retrouvé et tué ...