..: Vivre ou survivre :.. [Terminé]

Aujourd’hui avait eu lieux mon premier en tant que prof de musique, la classe que j’avais eu était adorable. Certain était un peu plus agités que d’autre mais il n’y avait pas de brouhaha incessant et je n’étais pas obliger de faire le gendarme à longueur de temps. Je m’énerve peu et essais de rester calme quoi qu’il arrive mais bon quand un élève turbulent perturbe toute la classe cela devient vite casse pieds. Quand le cours fus fini je passa vite fait par la salle des professeur qui était vide et pris deux ou trois feuille, de la paperasse, je n’aime pas ça mais bon. Le couloir débouchait sur le hall. Un grand hall spacieux et lumineux, qui donnait directement dur le parc. Je ne remarqua pas tout de suite la présence de l’homme assis sur un banc un peu plus loin. Je pris appuis sur le bureau de la secrétaire qui était absente et entrepris de signer et remplir les papiers. Le baille pour ma colocation avec Kenichi et autre paperasse en tout genre. Je n’aime pas perdre mon temps et m’occuper de tous ces papier c’était perdre du temps pour moi. Enfin … En plus après il faudra que je retourne en salle des profs pour récupérer le formulaire que j’avais demander de remplir au élèves pour le premier cours. Je leur demandais : leur nom, prénom, âges, si il on des frère et sœur, si oui, sont ils au pensionnat, ce qu’il aime faire … J’aime bien en savoir d’avantage sur mes élèves et même sur les personne que je côtois en général. D’un naturel très curieux j’aime bien tout savoir, mais je sais rester discrète et ne pas insister quand la personne ne veux pas en parler. Je trouve ça indélicat de vouloir tout savoir à tout prix, je ne suis pas comme ça. Je veux savoir uniquement si on accepte de m’en parler. Quand j’eu fini de remplir tout ça, je soupira. C’est pas trop tôt maintenant il faut que je retourne en salle des professeur cela aurait été bien plus simple que je prenne directement les feuilles des élèves avec moi, j’aurais été les lire dehors sur un banc au soleil. Car oui aujourd’hui il faisait beau, et je portais une tenue adéquate. Une jupe longue jupe blanche et légère qui me descendais jusqu’aux genoux avec un tee-shirt bleu ciel décoré du drapeau anglais – mon pays natal. Mes cheveux quand à eux étaient comme d’habitude attachés par deux rubans et à mes pieds une paire d’escarpins noir. J’entendis du bruit come si quelqu’un se levait et remarqua un homme, brun, la vingtaine se rasseoir sur le banc. Je m’en voulu de ne pas l’avoir vu avant, il aurait pu penser que je l’ignorais. Puis je me souvins qu’un nouveaux prof devait arriver d’ici peu c’était sûrement lui, je connais peu d’élèves de vingt ans ici. Il semblait triste, si bien que j’hésita à aller le voir, je ne voulais pas le déranger. D’autant plus que si il était bien le nouveaux professeur on serait amener à se revoir vu qu’on serait collègue alors autant partir sur de bonnes bases. Mais je décida tout de même à aller lui parler, au moins lui dire bonjour c’est la moindre des politesse. Quand je fus face à l’homme je me présenta, le sourire au lèvre et le ton enjoué.

- Bonjour ! Je suis Emy-Lou Ragword, professeur de musique, enchantée. Vous êtes le nouveaux professeur c’est ça ?

Je joignis les geste au paroles et lui tendis la main. Je ne lui mentionna pas mon deuxième travaille au sein de l’établissement, qui était professeur de télékinésie. Les règles sur le secret du pensionnat et de ces pouvoirs est très rigoureuse. Une élève normale à déjà été au courant, il me semble et je doute que la directrice soit enchanté que ça se reproduise. Car enfant, plutôt adolescent ou adulte, le résultat était le même. Comment réagiriez vous si on vous annonçais que le pensionnat où vous travaillez ou étudier est aussi un établissement ou de jeune élèves aux pouvoirs étrange vienne se perfectionner ? J’attendis une réponse de la part du brun. Il avait les yeux vide et rouge, on dirait qu’il avait pleuré. Mais cette pensé me sembla stupide alors je l’oublia. Cependant il est vrai qu’il avait la mine triste. Comme si la pire chose qui pouvait lui arriver, lui était tomber dessus sans prévenir. J’espère que cela ne nous empêchera pas de faire connaissance et qu’il n’est pas comme tout ces gens qui s’enferme dans leur bulle dès que quelques choses ne vas pas. Ça ne sert à rien de se couper du monde. Même si j’imagine à quel point ce la doit être dur de remonter la pente quand quelques choses d’horrible vous arrive. Mais il faut remonter la pente, aussi difficile soit-elle. Je dis ça mais cela m’arriverais je me laisserais peut-être couler aussi alors … Même si je ne savais pas pourquoi ni comment de toute évidence il était triste alors, il ne faudra pas brusquer les choses …

- Je suis en effet le nouveau professeur, du moins je le pense. J'enseignerai l'anglais, enchanté Mademoiselle.

Il me serra la main doucement et je lui souris. L’anglais ma langue maternelle. Je repensa à l’Angleterre, j’ai quitté ce pays il y’a peu de temps pourtant j’ai l’impression que ça fait une éternité. Je me rends compte à quel point j’y était attachée. En même temps c’est un peu normal je suis née là-bas et tout mes souvenirs d’enfance sont encrer dans ce pays et plus particulièrement la ville de Londres. Je soupira … Nostalgie quand tu nous tiens … Je porta de nouveau mon attention sur le jeune homme car sinon je risquais bien de ne pas l’entendre me parler. Bien que je doute qu’il ai envi de parler. Il avait la mine triste pas besoin d’être un génie pour s’en apercevoir. Il s’assit comme si il était pris de vertige, j’allais lui demander si tout allait bien mais comme si il lisais dans mes pensés il me devança en ajoutant :

- Veuillez m'excuser, je vis une période difficile et il semblerait que ma santé en ait profité pour se détériorer un peu.

Je ne savais pas quoi lui dire … De toute façon je n’ai jamais été très doué pour parler avec les gens qui ce sente mal ou qui on vécu un terrible événement dans leur vie, à chaque fois j’ai peur de les blesser ou de les rendre encore plus triste en disant quelques chose de travers. Je réussi cependant à articuler, cette fois sans mon grand sourire légendaire :

- Ne vous excuser pas, ça peut arriver à tout le monde de se sentir mal.

Même si de toute évidence la chose qu’il avait vécu n’arrivais pas à tout le monde. Du moins en apparence, il semblait si triste que c’était difficile d’imaginer ce qui avait pu arriver. Mais bon ce ne son pas mes affaires et je n’ai aucune obligation de savoir.

- Je suis content de savoir qu'il y a une professeur de musique en cet établissement, je viendrai peut-être écouter vos cours à travers la porte, cela fait bien longtemps que je n'en ai pas suivi un seul...

Un autre passionné de musique ? Super ! Moi je joue du piano depuis toute petite, ma mère aussi aimais beaucoup le piano et m’a appris pleins de chose, d’ailleurs avant d’être prof de musique je rêvais d’être pianiste et de faire des tournée dans le monde entier – un rêves d’enfants ... Un peu plus tard je me suis mise à la guitare. En tout cas je suis toujours contente de rencontrer quelqu’un qui aime aussi la musique. Quand au fait de venir écouter mes cours à la porte …

- Et bien vous ne serez pas obliger de venir écouter à la porte, il y’aura bien un place quelques part dans la salle, les élèves ne sont pas assez nombreux pour occupé toutes les tables.

Il reste toujours de la places quelques soit la classe que j’ai en cours, alors autant en profité et puis ça ne dérangera personne qu’il vienne. Malgré sa mine triste il n’était pas renfermé sur lui-même. Je remarqua un étui à coter de lui qui devait sûrement contenir un instrument. Mais lequel ? Je réfléchissais, vu la taille l’instrument en question ne devait pas être très gros, mais la forme ne m’aidais pas beaucoup pour deviner le contenue de cette mystérieuse boîte.

- C’est instrument que vous avez là ?

Lui demandais-je en désignant l’étui. Toujours en train de réfléchir à duquel il pourrait s’agir. Peut-être un violon ou je ne sais pas … Une trompette, pensais-je avec amusement. J’ai toujours trouver ces instruments rigolo, mais je n’ai jamais su pourquoi …

Avec mon sourire habituel je me contenta d’écouter attentivement … Tiens d’ailleurs il ne m’avait pas donner son nom. Peut-être qu’il n’en avait pas envi ? Même si cette hypothèse paraissait un peu étrange elle pouvait être vrai et si tel était son choix et bien je le respect. Bien que ma curiosité légendaire aurait voulu le savoir, je ne voulais pas à tout prix qu’il me révèle qui il était.

- Je le tiens d'un vieux luthier anglais. J'aurais peine à vous dire son nom mais il semblerait que son instrument soit de bonne facture. Je l'ai reçu pour mon quatorzième anniversaire.

Dit-il en me montrant son violon. Un très bel instrument il faut le dire, je n’avais jamais jouer de violon enfin si peut-être une ou deux fois, mais sans grand succès. En même temps je n’ai jamais appris à jouer de cet instrument. J’ai pris des cours de piano, de guitare et un peu de flûte lorsque j’étais au collège. J’imagine qu’il doit beaucoup y tenir, si on lui à offert à son anniversaire quand il était jeune.

- C’est un très joli violon.

Me contentais-je de répondre. A vrai dire je ne savais pas quoi ajouter de plus, il était magnifique certes mais à part ça je ne sais pas quoi dire … Je lui souris.

- En tant que professeur de musique, je me doute que vous devez avoir au moins un ou deux instruments préférés... Quels sont ceux qui vous font le plus vibrer ? Qui vous touchent le plus ?

Sans hésiter le piano ! J’adore cet instrument et sa mélodie. Je me souviens la première fois que j’ai entendu ma mère en jouer je devais avoir six ou sept ans, elle jouait super bien et je lui ai demander de m’apprendre. Bien sûr à six ans c’est une petit peu jeune mais elle m’apprenais les base, j’ai commencer les vrai cours à 9 ans. La guitare est venue après, j’avais une quinzaine d’années. Donc mes deux instrument préférer sont sans aucun doute ces deux là. Le violon à aussi une très jolie mélodie, mais – même si j’adore – ce n’est pas mon préférer.

- Et bien depuis toute petite j’ai eu un coup de cœur pour le piano. J’aime aussi beaucoup la guitare. Ce sont mes deux instruments préférés. Mais j’aime bien aussi le violon.

- Oh je vous prie de m'excuser pour toutes ses questions, je n'ai pas eu de compagnie depuis un moment...

Ses questions ne me dérangeai pas au contraire. J’en posai moi aussi beaucoup donc … Et puis ça ne me dérangeai pas non plus d’y répondre.

- Oh ce n’est pas grave.

Et puis si il était triste et qu’il traversais une mauvaise période parler pouvait lui faire du bien. Enfin c’est mon avis. Je pense qu’être entouré peux avaloir toute les thérapie du monde, enfin après ça dépend du caractère de la personne en question.

- N'hésitez pas à prendre congé si vous avez autre chose à faire que la conversation à un nouveau venu. Je ne voudrais pas empiéter sur votre temps, je suis déjà confus de vous le faire perdre à l'instant.

J’avais en effet des choses à faire mais j’ai toute la matinée ça peux attendre.

- Ne vous inquiéter pas je n’ai pas cours avant cette après-midi alors j’ai tout mon temps.

Lui répondis-je avec un grand sourire. J'avais envi de lui poser une question mais je ne voulais pas paraître trop indiscrète, après tout on se connaissait peu ...

- Vous avez toujours vécu au Japon ?

- Non, je suis arrivé il y a quelques temps, assez pour finir de me former à cette langue avant de me présenter au pensionnat. Je suis d'origine anglaise et j'ai fait quelques études en France. Le fait de m'expatrier ici était une bonne façon de tirer un trait sur mon passé.

Un anglais ! Tour comme moi. Nous n’avions pas en commun seulement notre passion pour la musique mais aussi notre pays d’origine. La France aussi je connais un peu, j’y allais souvent en vacances avec mes parents, pour voir mes grands-parents qui étaient partis vivre là-bas. J’allais lui répondre que moi aussi je venais d’Angleterre et que j’adorais ce pays et pleins de choses dans ce genre. Car vous l’aurez sans doute compris j’adore l’Angleterre – ce qui est un peu logique c’est mon pays natale – et je pourrais en parler pendant des heures tout comme je le fais avec la musique. Mais bon revenons à cet homme, j’allais lui dire tout ça quand il ajouta :

- Je ne me suis d'ailleurs pas correctement présenté, je me nomme James Edward Wilson.

- Et bien enchanté Mr.Wilson.

Répondis-je en m’asseyant sur le banc à coter de lui. J’ai toujours l’habitude de voyer les personnes que je rencontre t que je connais à peine, vous me direz c’est normale c’est une marque politesse et en plus c’était un collègue. Bon peut-être que maintenant je pourrais lui parler du pays que nous avions en commun, mais à croire qu’il lisait dans mes pensés il me devança de nouveau.

- Vous-même ne devez pas venir du Japon si je ne m'abuse ?

J’avais à peine écouter ce qu’il venait de dire, pour une raison précise. Peut-être qu’il possédait et que c’était justement lire dans les pensés des gens ? C’est tout moi ça, toujours essayer de savoir si la personne qui est en face de moi à un pouvoir ou non . Mais bon c’est juste que j’essaye d’être un minimum prudente pour que le secret du pensionnat reste inconnu des personnes « normales » . Je prêta plus d’attention à la question de James. Car je ne voulais pas qu’il se pose des questions …

- Et bien non. En fait je suis comme vous je viens d’Angleterre. Je suis arriver au Japon il y’a deux semaines, car j’ai toujours voulus étudier à l’étranger et j’adore la langue japonaise.

Bien sûr ce n’était pas la vrai raison de ma présence ici et en quelques sortes je m’en voulais de lui mentir … La véritable raison, c’était le pensionnat en lui-même et son secret bien sûr, j’étais venue au Japon car l’école se trouvais là elle aurait été aux Etats –unis je serais partis là-bas … Par contre il est vrai que j’adore la langue japonais, sur ce point là ce n’est pas un mensonge. Evidemment je lui avait mentis pour une bonne raisons, car si je lui parlais de mon don de télékinésie soit j’aurais de la chance, il serait comme moi et tout ce passerait bien, soit il me prendrait pour une folle et là je ne préfère pas imaginer ce qui passerait … J’ai toujours été prudente mais ici il fallait l’être deux fois plus, car le moindre mot ou sous entendu ou encore pire si tu te fait prendre en utilisant ton pouvoir, pouvait avoir des répercussions énormes. D’ailleurs je me demande pourquoi il n’ont pas fait un collège avec que des élèves spéciaux ? Peut-être parce qu’ils voulaient faire passer le pensionnat pour un collège normal ce qui est tout à fait logique … Enfin …

- Eh bien, c'est rassurant de savoir que l'on est pas seul ici.

Je lui souris. C’est sur que cela faisait du bien de rencontrer quelqu’un qui viens du même pays que vous. L’Angleterre me manquait certes beaucoup mais je me plaisais bien ici aussi, j’ai eu un peu de mal à m’habituer au départ mais je crois que maintenant si je devais quitter le Japon, je ressentirais la même chose que quand j’ai quitté l’Angleterre. J’adore le Japon et – pour l’instant – les gens que j’ai rencontré son tous sympathique.

- Ce pensionnat est assez agréable, c'est une bonne chose quand on est loin de chez soi.

J’acquiesça de la tête. C’est sûr que le pensionnat était très accueillant, et heureusement. Je m’imagine mal, dans un établissement avec des gens qui font la tête toutes la journée et des locaux où tu n’a vraiment pas envi de mettre les pieds … Je ne préfère pas y pensé.

- Avez-vous déjà commencé à enseigner ici ? C'est mon premier poste en tant qu'enseignant, j'espère donc que tout va bien se passer... Mais j'avoue avoir quelques appréhensions ...

Il parlait désormais en anglais, ce qui me fis sourire. Je lui répondis dans la même langue.

- Oui j’ai déjà commencer à enseigner ici. Les élèves sont adorable pour la plus part. Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que ça va bien se passer.

En fait je ne pouvais être sur de rien, mais bon, que pouvais-je dire d’autre ? Parler japonais étais devenue presque aussi facile que parler anglais, pour moi, même si je devais sûrement avoir un petit accent bizarre. Et puis pousser par la curiosité je me mis à lui poser des questions, oubliant complètement que quelques temps plus tôt il était mal et qu’il en voulait peut-être pas parler de son passer.

- Vous avez visiter, d’autre pays en dehors du Japon ? Moi j’adore voyager et j’ai visité beaucoup de pays. Vous avez des frères ou peut-être bien de sœurs ?

Un vrai moulin à parole, enfin je me stoppa quelques instant avec mes questions idiotes, pour qu’il puisse me répondre. Enfin si il en avait envi. Car si le cas contraire se présentait, je comprendrais parfaitement je suis curieuse même un peu trop parfois …

- Au final, mon plus grand voyage fut de venir jusqu'ici, mais je ne regrette pas, j'avais réellement besoin de cette distance.
Sinon, non je suis fils unique. Et vous ?

Moi non plus je ne regrette pas le moins du monde d’être venue ici, ce pensionnat est super et le pays en lui-même est magnifique. J’ai toujours aimé le Japon et pouvoir venir y enseigner à été en quelques sorte comme un rêve qui se réalise.

- J’ai un grand frère, il s’appelle Julien.

En ce moment il devait être en Angleterre ou peut-être en France, en fait je n’en sais rien il est journaliste et voyage beaucoup au quatre coin du monde. Parfois j’allais avec lui, mais maintenant j’ai mon travail moi aussi et franchement je n’ai aucune envi de quitter le Japon pour le moment, tout ce que je peux dire c'est qu'il me manque ... Je réfléchit quelques instants, sur quelle question lui poser ensuite. Car on allait pas rester là assit sur le banc, sans rien dire. Mais une choses, qui pourrais paraître étrange voir effrayante aux yeux de certains, me stoppa net dans mes réflexions. Une femme aux cheveux longs châtains, ainsi qu’un homme se matérialisèrent juste devant nous. Je fus d’abords étonnées, mais je réalisa bien vite qu’il était lui aussi différent … Enfin différent bien sûr qu’il l’était ça je l’avais remarqué dès que je l’avais vu. Je voulais dire différent dans le sens où lui aussi possédait un pouvoir, sûrement celui de crée des illusions. James lui avait l’air bazar en voyant ces « spectre». Il se tourna vers moi le regard affolé. Je lui souris, il n’avais pas de soucis à se faire vu que moi aussi je possédais un pouvoir, mais ça il n’était pas censé le savoir. Alors il est tout à fait normale, qu’il panique étant donné que aucune personne « normale», ne doit être au courant, qu’elle soit prof ou élève.

- J’imagine que c’est ça ton pouvoir, faire apparaître des choses irréelles ? Tu n’a pas de soucis à te faire, moi aussi j’en possède un … La télékinésie.

Je pouvais maintenant lui parler de mon pouvoir sans risque. Je remarqua aussi que je m’étais mise à le tutoyer, sans qu’il ne m’en ai donner la permission t d’habitude il me faut énormément de temps avant de pouvoir tutoyer quelqu’un, même avec Kenichi qui était mon colloc’ j’avais du mal … Enfin bref !

- Regarde !

Ajoutais-je en pointant du doigt une plante qui se trouvais dans le hall. Je jeta un rapide coup d’œil aux alentours pour m’assurer que personne n’arrivait et je fis s’élever dans les airs la plante en question. Elle monta à environ trois mètres de haut avant de se reposer délicatement sur le sol.

- Vous êtes extraordinaire, bravo pour cette maîtrise !

- Merci …

- En effet, mon pouvoir me permet de faire apparaître n'importe quoi ou n'importe qui sous forme d'illusion. D'habitude je les maîtrise, je peux décider qui les voit et de quelle manière, mais parfois mon propre pouvoir m'échappe et cela créé des situations comme ce que nous avons vécu... Je m'en excuse...

Je lui souris. Et oui je souris tout le temps mais c’est pas ma faute je suis d’un naturel toujours souriant. Même quand je ne vais pas bien je m’arrange pour ne pas le montrer et paraître bien dans mes basket.

- Ce n’est pas grave, ça arrive à tout le monde.

Enfin tout le monde … Ceux qui on des pouvoir disons. Je me souviens un jours je m’était égueulée avec mon frère pour je ne sais plus quelles raisons et mon pouvoir m’a complètement échapper. Il à juste eu le temps d’esquiver un vase et diverse autres objets qui volaient dans sa directions. Le pauvre il s’en ai sorti avec un œil au beurre noir. A ces pensés je souris involontairement.

- Je vais faire mon maximum pour éviter que ce genre d'erreur ne se reproduise...

La possibilité qu’il ai pu vivre un évènement marquant me traversa de nouveau l’esprit et une seconde fois je dû m’obliger à lui poser la question. Je suis une sacrée curieuse et aime bien savoir pleins de choses, mais certaine fois cela ne me regarde pas et je l’accepte même si au font de moi je brûle d’envi de savoir. Le silence s’installa moi perdue dans mes réflexions et James … Et bien je ne sais pas. Lui aussi semblait ailleurs. Quand j’étais dans mes pensés parfois je pouvais complètement oublier que je parlais avec quelqu’un ou même ne pas entendre si on me posait une question. Comme si j’ étais dans un autre monde enfin bref. J’aurais peut-être l’air idiote devant James mais bon. Puis zut même si je risquais de m’attirer les mauvaise opinion tant pis, après tout qui ne tente rien n’a rien !

- Avez-vous traverser un moment difficile pour que votre pouvoir vous échappe de cette façon ?

Je baissa les yeux pour ne pas croiser son regard. Je me sentais mal à l’aise je lui avait poser une question assez indiscrète et je m’en voulais un peu, il le prendrait peut-être mal ? Je m’empressa d’ajouter avant qu’il ai le temps de dire quoi que ce soit.

- Enfin si ce n’est pas trop indiscret ? Si ça l’est excusez moi …

Le fait qui me laissais croire qu’il avait traversé une période difficile, c’est que souvent un pouvoir nous échappe quand on est triste ou blesser, enfin quand on ne contrôle pas ses émotions quoi ? Du moins dans ce que je savais et puis si ça se trouve je me plantais lourdement sur son cas.

Ce qu’il me révéla était plus horrible que ce que j’avais imaginé. Il avait perdue sa femme, je ne savais pas quoi lui répondre je me contenta de le regarder l’air désoler. Il ajouta que depuis cet accident, il avait du mal à contrôler son pouvoir.

- Je suis désoler …

Articulais-je. Ce n’était que des mots et certes cela ne l’aiderais en rien à se sentir mieux, mais c’est tout ce que je peux faire malheureusement. Et même en étant désoler je ne peux pas me mettre à sa place et comprendre ce qu’il ressent car je n’ai jamais vécu pareille accident. Je repensa à ce qu’il venait de dire, comment ça ce n’est pas une bonne idée de venir enseigner ici ?!

- Je n’ai jamais assister à un de tes cours … Euh de vos cours, mais je suis sûr que vous êtes un bon professeur.

J’essayais en quelques sorte de lui redonner le sourire – Même si ce que je venais de dire je le pensais réellement – mais on se connais à peine donc je ne suis pas d’une grande aide. Et puis comment retrouver la joie de vivre après un évènement tel que la mort d’un être cher. Moi je ne sais pas si j’y arriverais. Enfin … Le hall se changea peu à peu en cimetière remplis de fantôme, morts-vivants et compagnie. Je n’étais pas effrayer outre mesure, je me doutais bien que c’était l’œuvre du pouvoir de James, mais je ne pouvais que compatir et attendre que cela se dissipe. Il sera les poings., se leva et se plaça juste devant moi avant d’articulez :

- Disparaissez.

Des cris stridents retentirent et puis le silence redevint maître des lieux. James se rassit et dit d’une voix faible :

- Voilà ma malédiction.

Même si ce n’était pas vraiment la joie ,je souris et posa ma main sur son épaule avant de lui répondre :

- Mais non ce n’est pas une malédiction. Je suis sûr qu’avec du temps et de la volonté tu peux, enfin vous pouvez arrivez à maîtrisez ce pouvoir.

Je disais exactement la même chose à mes élèves. Et puis comme le dit le proverbe : « Quand on veut on peux. », sauf que parfois tout n’est pas aussi facile j’en suis consciente. Je retira ma main du son épaule me rendant compte de mon geste, en plus ce n’était pas dans mes habitudes de me montrer proche avec mes collègues, mais son histoire me touchais et j’admirais son courage d’avoir réussi à ne pas sombrer après la mort de sa femme. Même si son pouvoir avait pris le dessus ce n’est pas comme-ci il avait chercher à mettre fin à ses jours ou tout laisser tomber autour de lui. Enfin je ne connais pas toute son histoire et je n’aurais pas la curiosité de lui demandez d’avantages de détails – Je suis déjà toucher qu’il m’ai fait confiance en m’en révélant un peu plus sur lui alors qu’il avait l ‘air plus distant au début -, peut-être qu’il avait déjà entrepris ces deux choses.

- Merci, Emy-Lou... C'est bon, on peut se tutoyer, nous sommes collègues et maintenant je suppose que nous en connaissons assez l'un de l'autre pour pouvoir nous tutoyer à présent.

Pas de soucis j’essaierais de le tutoyer. Je dis j’essaierais car généralement j’ai du mal à tutoyer les gens avec lesquels j’ai des relations professionnels , ou alors parfois c’est le contraire je tutoies des gens que je connais à peine, et je dois dire que cela me met mal à l’aise.

- D’accord.

James se leva avant d’ajouter qu’il était content d’avoir fait ma connaissance et qu’il espérait qu’on s’entendrais bien, je lui répondis par un sourire.

- Moi de même.

Il évitait mon regard, je me demandais pourquoi. Je ne lui posa pas de question car je n’avais pas envi de m’immiscer d’avantage dans sa vie privée, il m’en avait déjà beaucoup dit.

- Je ne devrais pas vous importuner plus longtemps, vous avez sûrement des choses à faire et il faudrait moi-même que j'investisse les lieux.

J’avais en effet des tas de choses à faire en plus des cours que je devais assurer aujourd’hui. Il me salua et je me leva pour en faire autant.

- Au revoir.

Je lui adressa un dernier sourire et me dirigea vers la salle des professeur où je devais récupérer des feuilles nécessaires pour mon cours qui commençait dans … – Je jeta un rapide coup d’œil sur ma montre – 20 minutes ! Je n’avait pas vu le temps passer. J’accéléra le pas pour pas être en retard.

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Une réponse courte pour clore le sujet =) Tu peux éditer le titre donc ^^.