Une balade entre amis, une visite guidée pour Miaya... [PV: Miaya Manning] {~Terminé~}

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Qu'est-ce qu'Izo faisait au volant d'un bolide Italien, une Alfa Romeo Brera, rouge, sur des routes désertes, par une nuit fraîche? Au-delà d'être surprenant, ça tend surtout vers le délire, car d'une, il n'a pas son permis de conduire et de deux, il n'a pas d'Alfa Romeo Brera. Pourtant, il conduisait, avec un peu trop de vitesse, prenant un virage, un autre, rétrogradant, passant les rapports avec maitrise. Etrangement, il n'avait jamais touché au volant d'une voiture et là, il conduisait comme un chef. C'était plutôt surprenant, pour le coup. Ce qui le fut moins, c'est le fait qu'Izo se réveilla en sursaut, son réveil le sortant de ce magnifique rêve, plein de sensations. Bien entendu qu'il rêvait! On voyait rarement des Alfa Romeo, au Japon. Après avoir éteind le réveil, il se redressa et se frotta l'oeil gauche de sa paume, essayant de se réveiller, de faire surface, lentement mais surement. Simplement habillé d'un boxer, il se dirigea directement vers la douche et alluma les robinets, dosant à la perfection pour une température agréable.

Pendant 20 minutes, il resta sous le jet d'eau, appréciant la chaleur et le bien fou que cela lui faisait. Bien entendu, il s'était lavé, comme tout le monde. Mais depuis quand Izo se levait à 10h, le Samedi matin? Lui qui, d'ordinaire, ne rêvait que de faire la grâce matinée et de feinéantise, se retrouvait à se lever, par lui-même, et se préparait sans trop trainer. La réponse était simple en soi: une fille! Et oui, quelques jours auparavant, le surveillant du lycée avait fait la connaissance d'une jeune femme, nouvelle dans l'établissement, qui semblait être étrangère. Après une visite dans les couloirs de l'école, elle lui avait proposé de se balader, ou du moins, qu'il lui serve de guide dans les rues de la ville. Bien evidemment, il avait accepté. Il ne pouvait rien refuser à une jolie fille, surtout lorsqu'elle lui semblait sympathique. Pour le coup, il n'avait rien de prévu pour la journée, alors cela tombait à pic, à n'en point douter.

Après avoir mangé deux yaourts en guise de petit-déjeuner, Izo retourna à sa chambre, alors qu'il n'était vêtu que d'une serviette. Il ouvrit son armoire et vit plusieurs complets, avec d'innombrables chemises et paires de chaussures. Meme s'il était loin d'etre riche, il possédait beaucoup de vetements, étant amateur de jolies choses et surtout, soucieux de bien paraitre en toutes circonstances. Son attention se reporta sur un ensemble très pale: un beige, presque blanc. Comme il faisait plein Soleil, c'était l'idéal. Pour aller avec ceci, il prit une chemise noire, ainsi qu'un boxer, des chaussettes, et des chaussures de villes en cuir, le tout en noir. Bien entendu: aucune cravatte. Une fois tout habillé, il regarda sa montre: 11h12. Il avait encore un peu de temps, mais au lieu de trainer, il se dirigea vers la porte et sortit, pour se diriger à présent vers le lieu de rendez-vous: le portail du pensionnat. C'est donc un Izo gambadant d'un pas jovial et assuré qui se dirigeait vers le dit portail, un fin sourire aux lèvres, un regard lumineux, presque étincellant.

Cependant, il prit son temps, n'aimant pas vraiment attendre trop longtemps, et c'est pourquoi il arriva à l'entrée du pensionnat à 11h27: c'était parfait. Il passa du côté extérieur et s'adossa au mur de brique, en attendant que sa compagne du jour, Miaya, arrive, et qu'ils commencent leur balade. Il ne savait pas précisément ce qu'ils allaient faire, ni ce qu'ils allaient voir, mais il se disait qu'il allait lui proposer de visiter ce qu'elle voulait et que du coup, ils passeraient du bon temps. Les bras croisés, la veste ouverte, le col ouvert d'un bouton ou deux, le pied droit posé contre le mur, Izo attendait patiemment, mais pas trop quand même...

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Je m’étais couchée assez tôt, hors de question de passée pour une ingrate en baillant toute la journée, malgré ca, l’excitation ne me fit fermer les yeux que quelques longues minutes après que je me sois couchée. Je fis, cette nuit la, un rêve étrange. Mamie me disait que j’étais une gentille fille, comme elle me le disait souvent lorsqu’elle était encore en vie, je vis aussi mes amis londoniens et Izo-san était aussi présent. Je ne comprenais pas le sens de ce rêve idiot ou les paroles qu’ils prononçaient tous avaient l’air incohérent. Je fus tirée de cette étrangeté lorsque mon portable vibra violement sous mon oreiller. Neuf heures et demie. Mon rendez vous avec Izo-san était a onze heures et demie et j’avais donc deux heures pleines pour me préparer. J’éteignis tout d’abords le réveil de mon téléphone avant qu’il ne réveille toute la chambrée, je ne leur avais pas encore parlé mais j’aimais mieux éviter de me les mettre à dos dès le premier jour.

J’attrapai mes affaires de toilettes et me rendit rapidement dans la douches commune non loin des dortoirs. La petite porte rose m’indiqua celle des femmes et j’y pénétrai avec un frisson, je détestai sortir de sous la couette ainsi. Je fis une petite moue boudeuse en avisant la couleur de la pièce : rose. Je n’aimai pas cette couleur qui me faisait inlassablement penser aux petites cruches de bonnes familles. Je déposai nonchalamment mes affaires sur une petite commodes et me déshabillait avant d’entrer rapidement sous la douche ou je fis doucement monter la température de l’eau. J’adorai ça, la sensation de l’eau brulante sur ma peau. Une fois propres, je m’enveloppais dans une grande serviette éponges et me rendit compte que je n’avais pas prit de vêtement de rechanges. Je repassais alors ma chemise de nuit de me dirigeait rapidement jusque dans la chambre ou je mis un jean et un petit débardeur noir. Il était dix heure dix et je soupirai en me rendant compte que j’avais presque passé une heure sous l’eau.

Je descendis ensuite au réfectoire ou il distribuait des petits déjeuners occidentaux, a mon grand soulagement. Manger du poisson et du riz au réveil ne me tentais guère malgré tout mon amour pour la culture de ce pays. J’attrapai un bol de thé, deux croissants, un jus d’orange et un fromage blanc et je mangeai tranquillement tout en écoutant le dernier morceau de mon musicien favori, un chanteur français. Lorsque j’eu terminé, je débarrassai et remontai dans la chambre maintenant déserte. Je souris avant de m’allonger à plat ventre sur mon lit et de sortir un ordinateur portable de dessous, l’informatique était mon petit vice : j’adorais littéralement surfer sur le web à la recherche de fanart de mes couples de mangas préférés. Je le posai sur le petit bureau et l’allumai. En attendant le chargement de la machine, je me plaçai devant le miroir et commençai à me maquiller légèrement, je n’étais pas fan du maquillage mais un peu de crayon et de mascara n’était pas catastrophique une fois de temps en temps… Et puis, ce n’est pas comme si j’en mettais tous les jours, j’en mets seulement lorsque j’en ai envie. Je jetai un œil à l’horloge de mon téléphone, dix heures cinquante, il me restait quarante minutes avant de retrouver mon ami.

Je m’installai a mon bureau et ouvrit mes fichier ainsi que mon navigateur internet. Je pris des nouvelles de mes amis anglais dans un petit mail long de presque deux milles mots et de répondre encore une fois non a mon grand-père paternel qui voulait absolument que je réintègre sa famille. Il m’avait énervé, je le lui avais dis une quinzaine de fois de me fiche la paix, j’avais apparemment un cousin éloigné beaucoup plus apte que moi à reprendre les rênes d’une multinationale. J’éteignis rageusement l’onglet de ma boite mail avant de rendre une petite visite à certains forum sur lesquels je m’étais inscrit et ou j’avais quelques bon amis, ils dormaient tous, normal, je laissais un petit message sur la page d’accueil et répondit aux sujets auxquels je participais. Je postai mon dernier message lorsque je jetai un œil à l’heure : Onze heures vingt cinq !

« Et merde ! » jurai-je avant d’attraper mon sac en brandouillée et de fourrer mon portable, mon mp3 et mon porte feuille dedans.

Je sortis de la chambre en courant, j’avais l’air malin, je lui avais dit de ne pas être en retard et c’est moi qui l’étais. Je me perdis en route et finit par trouver le lieu de rendez vous. Il était la, adosser au mur du bâtiment. Il portait un ensemble beige qui lui allait à merveille et j’avisai de ma propre tenue… Mon jean-débardeur n’avait rien de classe. Je regardai l’heure sur mon portable et fit une grimace, j’avais cinq minutes de retard et je n’aimais pas ca. J’avançai vers lui et lui lançai un petit sourire gêné.

« Désolée Izo-san, je suis en retard… »

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Depuis qu'il attendait, quelques minutes seulement étaient passées. En fait, Izo ne s'en était même pas rendu compte car, adossé au mur, il regardait les passant, souriant aux jeunes demoiselles et hochant la tête en guise de salutations pour les gens qu'il connaissait du pensionnat. Bien entendu, lorsque son attention était attirée par la présence d'une jeune femme qui passait là, le temps, il s'en foutait royalement. Néanmoins, il finit par regarder sa montre, se demandait s'il était l'heure et se rendit compte qu'effectivement, il était l'heure et même, que l'heure était dépassée: 12h32. Miaya était en retard, alors? C'était assez ironique, du fait que c'était elle qui lui avait suggéré de ne pas être en retard. Comme quoi... Après tout, ce n'était pas bien grave. Si, à 12h45, elle n'était toujours pas arrivée, il irait voir à sa chambre pour voir si tout allait bien.

Cependant, Izo n'étant pas pressé, surtout pas un Samedi, il décida de rester patiemment là, en place. Rester en place... C'était tellement inhabituel. D'ordinaire, il était toujours en train de marcher, de se déplacer, ayant du mal à rester en place plus de 10 minutes. Finalement, aux alentours de 12h32, la jeune étrangère finie par arriver. En fait, il ne s'en était pas rendu compte, mais le fait qu'elle lui parle le sorti de ses pensées. Alors, il tourna la tête vers elle et dans un premier temps, l'espace d'une seconde ou deux, il la regarda, scrutant sa tenue, son visage et son corps. Oui, son corps. Quoi? Il n'est pas fait en bois, le pauvre surveillant. Les paroles qu'il avait prononcées à son égard cette semaine étaient bien réelles: elle était charmante, très jolie. Certes, la tenue qu'elle portait ne faisait pas d'elle une femme fatale, mais elle avait le mérite d'être jolie, au naturel, sans trop d'artifices.

Dans un petit élan, Izo se décolla du mur et s'avança vers Miaya. Tout en marchant vers elle, il lui sourit à son tour, d'un large sourire, presque charmeur. Il était du genre à se tenir bien droit, mais ça ne l'empêchait pas d'avoir les mains dans les poches. C'était là son petit côté nonchalent qui prenait le dessus, malgré la présence de la jeune Anglaise. Il se décida finalement à lui répondre, une fois arrivé près d'elle, d'une voix joviale et douce...

"Ne te fais pas de soucis, Miaya-chan, ce n'est rien. Tu es ravissante, comme toujours, semble-t-il. Prête pour la petite balade? Dis-moi ce qui te fait envie et je t'y conduirai."

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Il tourna la tête vers moi, ses yeux si verts parcoururent mon corps le temps de quelques secondes et je rougis, encore une fois. Il avait surement du penser que j’étais habillée comme un pied ! Cette manie étrange m’agaçait prodigieusement ! Je ne pouvais pas recevoir un compliment ou une félicitation sans rougir, même lors de la remise des diplômes j’avais rougis. Et si ce n’était que ça ? Je rougissais même lorsque je me faisais enguirlander. Il se redressa et avança vers moi, même sa démarche était élégante, pourquoi j’avais toujours l’air d’un sac à patate moi ? Il me sourit, un sourire si agréable, si… mignon. Il avait collé ses mains dans ses poches mais ça n’enlevait absolument rien à son charme, au contraire. Il prit enfin cette voix si douce, qu’il avait déjà utilisé la veille, pour lui répondre.

"Ne te fais pas de soucis, Miaya-chan, ce n'est rien. Tu es ravissante, comme toujours, semble-t-il. Prête pour la petite balade? Dis-moi ce qui te fait envie et je t'y conduirai."

Ravissante ? Avec cette tenue ? Il voulait me flatter ou quoi ? Non, parce que mon jean-débardeur n’a rien de ravissant je vous assure ! Je lui souris quand même avant de réfléchir à ce que je voulais voir.

« Je ne connais pas vraiment le coin alors tous les endroits stratégiques… Boutiques de mangas et d’informatique… Et puis tous les magasins. Et les petits coins sympas… Enfaite, tout ce que vous, pardon, tu veux me montrer. » ajoutai-je en souriant.

[Arf, désolée c'est un peu court ><]

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Alors qu'elle lui répondait, Izo se fit une remarque intéressante et plutôt étrange: il était assez content de la voir. Pourtant, il ne la connaissait pas, à proprement parler, et ne lui avait parlé qu'une grosse demi-heure pendant la semaine. Alors pourquoi était-il content de la revoir? Qui sait? Il l'aimait bien, c'est tout. Il n'y avait pas besoin d'aller chercher plus loin. D'ailleurs, il nota que Miaya semblait sceptique quant aux mots qu'il avait prononcé. Si elle trouvait qu'elle n'était pas charmante, ravissante, alors elle se trompait royalement. L'habit ne fait pas le moine. Pour Izo, une grande partie se jouait sur la prestance, sur la beauté du visage au naturel, sur le corps aussi. Quoi?!? Bah ouais, on y pense ou on y pense pas hein. Lui, il y pense.

La jeune étrange qui, finalement, n'était pas si jeune que ça par rapport à Izo, puisqu'ils avaient le même âge, désirait voir l'emplacement de boutiques de mangas et de magasin d'informatique, ainsi que divers magasins. Il haussa un sourcil, le droit, et dit, souriant...

"Geek et Otaku? Voilà qui est intéressant..."

Rapidement, toujours en regardant Miaya avec un petit sourire, le surveillant du pensionnat imagina dans sa tête un petit itinéraire pour visiter les endroits stratégiques, comme elle disait. Le magasin d'informatique n'était pas loin de celui de mangas, mais il devait y en avoir un dans le centre commercial. De toute manière, ils avaient la journée, alors il pouvait bien faire quelques petits détours pour lui montrer un peu tous les magasins importants, finalement. Alors, il se tourna à 90° et lui tendit son bras droit. Il la regarda toujours en souriant, très charmant, et dit d'une voix douce, presque suave...

"On y va, Miaya-chan?"

Lorsque la belle eut pris son bras, Izo hocha légèrement la tête et regarda devant lui, pour finalement se mettre en marche. Durant leur balade, il lui montrait différentes échoppes et autres magasins susceptibles de l'intéresser. Dans cette ville, il y avait un peu de tout, alors elle trouverait toujours ce dont elle avait besoin, dans toutes les circonstances. De plus, lorsqu'elle se ferait d'autres amis, surement des filles, celles-ci lui montreraient d'autres petits coins sympa que lui ne connaitrait surement pas, et surement jamais, d'ailleurs. Après tout, il n'était pas vraiment du genre à faire les magasins, sauf pour s'acheter des vêtements lorsqu'il en avait besoin. Autrement, il avait toujours plus ou moins ce dont il avait besoin chez lui.

Ils passèrent donc devant des magasins de vêtements, des confiseries, de boutiques de souvenirs, quelques buralistes, pour finalement passer devant le magasin d'informatique, qui se trouvait non loin d'un magasin de mangas. Puis, en papotant de tout et de rien, ils arrivèrent devant le centre commercial. Alors, il se tourna face à la demoiselle et lui dit, enthousiaste et souriant...

"Tu veux entrer et faire quelques boutiques? Là-dedans, il y a de tout, notamment des mangas et de l'informatique, ainsi que des boutiques de vêtements, de jeux, et j'en passe. Je pourrais même te faire un petit cadeau de bienvenue si tu le veux. Ca me ferait plaisir. Alors?"

Il espérait qu'elle comprenne sa chance, parce que jamais auparavant il n'avait offert une telle chose à une fille qu'il venait de rencontrer. Déjà que faire les boutiques lui semblait être quelque chose d'impossible à faire, avec elle, il savait que ca ne serait pas pénible, car elle ne semblait pas être superficielle au maximum. De plus, elle semblait aussi avoir des passions éloignées des autres jeunes femmes, alors il pouvait bien s'y risquer. Pour le petit cadeau, c'était aussi quelque chose à laquelle Izo n'avait jamais songé. D'habitude, les femmes allaient dans les boutiques et désiraient des choses hors de prix, mais il se doutait bien que ce n'était pas vraiment son genre...

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Je le toisais quelques instants essayant de détecter quoi que ce soit dans ses yeux, en vain. Il était trop mystérieux à ce niveau la. Il m’écouta et repris la parole en souriant.

"Geek et Otaku? Voilà qui est intéressant..."

Il avait un petit sourire, toujours le même, si mignon mais qui me mettait dans tout mes états. Je rougis de honte. Mes vices ressortaient. Je baissai la tête un peu gênée. Pourquoi parlai-je de ça inévitablement ! Je détestais cette partie de moi ! Il semblait réfléchir… Il était beau… Je faisais tâche à ses côtés. Il Se tourna et me tendit son bras en souriant. Je le regardais perplexe, il était vraiment adorable. Ma surprise fut rapidement chassée par un petit sourire enjoué et il me demanda si on y allait avec une voix douce.
Je lui souris, il était si gentil… Pourquoi tous les hommes n’étaient-il pas comme lui ? Elle passa doucement son bras sous celui du jeune homme et ils commencèrent à avancer.

Nous passâmes devant différent magasin, Librairie, épicerie, mercerie… Il y avait de tout. J’écoutais surtout le brun parler, j’appréciais entendre sa voix, comme une douce mélodie. Nous arrivâmes devant plusieurs magasins de vêtements et je fis la moue, je n’aimais pas ca, le shopping. Je trouvais inutile d’acheter des vêtements que je ne mettrais qu’une ou deux fois tellement j’en aurais d’autre. Je ne possédais que quelques débardeur/teeshirt/polos colorés et des jeans. Je n’avais pas de robes, de jupes, de tuniques. Je n’en voyais pas l’intérêt.

Je m’émerveillai devant certaines boutiques de bonbons et fit la grimace devant des boutiques de tabac. Lorsque nous arrivâmes devant le magasin de mangas, je sautillai sur place. Il était assez grand et spécialiser dans le genre. Nous répriment notre chemin. Je n’avais pas lâché son bras, me sentant bien ainsi. Au fil de nos discutions, nous arrivâmes devant ce qui semblait être un centre commerciale. Il s’arrêta et se posta devant moi avant de prendre la parole énergiquement.

«Tu veux entrer et faire quelques boutiques? Là-dedans, il y a de tout, notamment des mangas et de l'informatique, ainsi que des boutiques de vêtements, de jeux, et j'en passe. Je pourrais même te faire un petit cadeau de bienvenue si tu le veux. Ca me ferait plaisir. Alors ?»

Je le regardai étonnée… Je ne le connaissais pas, pourquoi voulait-il me faire un cadeau ? J’étais touchée et j’étais persuadée que mes joues s’étaient encore empourprées. Et pourtant il ne semblait pas être le genre d’homme à faire des cadeaux à tout va. Je n’arrivais pas à savoir s’il essayait de m’acheter… Non, ce n’était pas son genre, et il n’avait surement pas besoin de ça pour tomber les filles. Ca me faisait plaisir, terriblement mais je n’arrivai pas à l’accepter.

« Ce... c’est gentil mais… Je ne peux pas accepter… J’aimerai bien mais, je ne sais pas si c’est… Normal… Enfin, j’aurais l’impression de… »

Je m’enfonçais, je le savais… Je me sentais mal de dire oui mais après tout j’étais heureuse qu’il me le propose.

« Pause, eject, on recommence, Je veux bien allez me balader dans le centre commerciale et puis on verra la suite… » recommençai-je timidement.

J’étais vraiment une gourde, n’importe quelle fille normale aurait sauté sur l’occasion… Moi non.

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L'offre d'Izo semblait surprendre la jeune anglaise. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'un inconnu, ou du moins, un nouvel ami, propose à une jeune femme et ce, délibéremment, de faire les boutiques afin de lui offrir quelque chose. Même lui, il se ne l'expliquait pas. Il l'appréciait un peu plus que les autres, appréciant surement sa différence. Cette différence qu'elle avait la rendait peut-être un peu plus attirante que les autres, qui sait? Quoi qu'il en soit, elle refusa dans son étonemment, ce qui eut le mérite de surprendre le surveillant et, pour le coup, de le décevoir un peu. Certes, c'était toujours une économie de faite, mais bon, il lui avait offert, après tout.

Alors qu'il allait lui dire que bon, ce n'était pas si grave que ça, la jeune femme se reprit et dit que finalement, elle acceptait d'entrer avec lui et que pour le cadeau, ils verraient ensuite. Apparament, elle venait de comprendre qu'elle faisait une petite bourde à ne pas faire. Quand un homme fait une telle proposition, il faut la saisir, et non pas la refuser. Après tout, ce n'était pas le genre de chose qu'un homme proposait souvent à une femme, surtout à une nouvelle amie, sauf s'il pensait qu'elle pouvait être une éventuelle petite amie. Une éventuelle petite amie? A cette pensée, il pencha que très légèrement la tête sur le côté et scruta Miaya une nouvelle fois, de la tête au pied. L'attirance physique était là, à n'en point douter. Pour le reste, ça pourrait venir bien rapidement.

Sans plus attendre, le Surveillant sourit et lui proposa son bras à nouveau, pour finalement dire, tout en se dirigeant vers la porte du centre commercial, avec elle...

"Allez, allons-y, Miaya-chan!"

C'est donc avec un enthousiasme certain qu'il emporta l'anglaise avec lui dans ce giganteste centre commercial. Pour le coup, il y avait vraiment de tout et pour tous les goût. Si elle ne trouvait rien pour lui plaire, alors elle était vraiment bizarre. Puis, non loin de l'entrée, il vit un petit café. Pourquoi pas se restaurer avant de faire les magasins? Il s'arrêta alors, contraignant ainsi Miaya à en faire de même et il se tourna vers le café, pour finalement lui demander, lui souriant toujours, comme à son habitude...

"Ca te dit un café et quelques pâtisseries avant d'aller faire les boutiques?"

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Je souris au jeune homme qui semblait penser… Je me surpris à le détailler une fois encore et secouait la tête pour reprendre contenance. Il me regarda encore des pieds à la tête et je rougis, inévitablement ! Je l’avais remarqué car à chaque fois qu’il me regardait, il penchait la tête… C’était bête mais c’est ce qui me faisait penser qu’il me regardait.
Ma premier réponse n’avait pas semblé le ravir mais la seconde lui avait fait retrouver le sourire alors je souris également, j’aimais bien le voir sourire… Il me tendit à nouveau son bras et je m’en emparais tout de suite avant que nous ne commencions à avancer vers le centre commercial.

«Allez, allons-y, Miaya-chan!»

Je ne savais pas si c’était ma joie qui nous guidais ou s’il était aussi enthousiaste que moi à l’idée de passez l’après midi avec moi mais c’est d’un pas joyeux que nous avons pénétré dans l’immense paradis de millionnaires… Quoi qu’en général ils préféraient les boutiques de luxe. J’avais embarqué quelques sous pour m’acheter une demi-douzaine de mangas et quelques logiciels de pc… et j’espérais que les magasins d’ici les auraient sinon je retournerais le lendemain dans les petites boutiques de la ville. Il s’arrêta un instant et me posa une question en souriant.

«Ca te dit un café et quelques pâtisseries avant d'aller faire les boutiques?»

Je toisais la boutique quelques instants avec envie… et puis après tout ce n’était pas un ou deux gâteaux qui allait me faire du mal !

«Oui, avec plaisir !» lui répondis-je en rigolant.

Nous nous dirigeâmes vers le petit restaurant et nous sommes assis à une table non loin de la devanture. L’intérieure était spacieux et quelques tables seulement meublaient l’espace. Un serveur nous apporta les menus et je commandais une par de tarte au citron meringué et un thé à la rose et à la violette. J’attendis qu’Izo commande avant de prendre la parole.

«Alors pourquoi êtes-vous… Pardon, es-tu ici Izo-san ? » Demandai-je au jeune homme sans le quitter des yeux.

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Elle avait le chic pour le faire sourire, cette jeune anglaise. En fait, pour rendre Izo heureux, tout ce qu'il fallait, c'était être sur la même longueur d'onde que lui, surtout pour les femmes, en fait. Pour les hommes, c'était une autre histoire. Le fait qu'elle accepte si joyeusement ses invitations lui faisait très plaisir et du coup, il ne pouvait être que dans de bonnes dispositions. C'est donc assez gaiement qu'ils entrèrent dans le café, plutôt acceuillant et chaleureux. Ils allèrent s'asseoir à une table non loin de l'entrée, où le serveur vint leur donné un menu à chacun. Alors que le choix de Miaya ne fut pas très tentant aux yeux du surveillant, il posa son choix sur un brownie, avec un coulis de crème anglaise, ainsi que sur un chocolat chaud. Puis, elle lui posa une question bien intéressante pour le coup, mais avant d'y répondre, il fallait qu'il y réfléchisse et ce très rapidement. Pourquoi? Parce que c'était une N, une étudiante sans pouvoirs, sans capacités spéciales.

De ce fait, il ne pouvait tout simplement pas lui dire qu'il avait étudié là parce qu'il était spécial et qu'il avait étudié en tant que S. Que dire? Que faire? Il n'avait pas le temps de tergiverser et les secondes s'écoulaient. C'est donc pourquoi il eut une idée. Cette idée allait surement lui coûter un peu trop d'énergie à son goût, mais il n'avait plus le choix. Son expression restant la même, il décida d'utiliser sa capacité, le contrôle de champ de dilatation temporelle, afin de ralentir le temps autour d'eux, dans un rayon suffisamment grand pour que Miaya soit affectée, mais pour que le reste de la clientèle ne le soit pas. Après tout, il n'avait besoin que de quelques secondes supplémentaire pour élaborer un mensonge correcte. Elaborer, oui. Malgré ses airs un peu niais et son idiotie passagère, Izo était quelqu'un d'assez intelligent. S'il n'était plus en cours, désormais, c'était simplement parce qu'étudier l'ennuyait en plus au point.

Alors, rapidement, il fit le tri. Pourquoi il était là? Parce qu'il avait étudié ici et qu'il n'avait plus envie de le faire, alors il était devenu surveillant. Pourquoi était-il venu étudié ici? Parce qu'il avait des pouvoirs. Non, il ne fallait pas le dire. Quoi dire alors? Ses parents l'avaient envoyé ici en pension parce qu'il était refusé un peu partout, à cause de son manque de concentration. Ca passerait surement mieux. Pourquoi? Parce qu'il avait toujours été quelque peu distrait et dissipé en cours, surtout à l'adolescence, plus intéressé par le décolleté de sa jeune professeur séduisante que par ses cours. Avec ça, il allait pouvoir se débrouiller largement. Il s'était écoulé environ 20 secondes pour lui, alors que pour Miaya, il ne s'en était écoulé que deux. Un champ de dilatation temporelle de force 10, c'était très demandant, mais le temps d'utilisation qu'il venait de prendre était assez court, donc il n'allait pas s'effrondrer.

L'écoulement du temps revenant à la normale, Izo arbora son sourire habituel, regardant la jeune femme dans les yeux. Il posa son coude gauche sur la table et mit le bras à la verticale, sa main retombant en arrière, comme pour appuyer ses propos futurs. C'est donc ainsi qu'il prit la parole, prenant une voix douce, posée, mais aussi un poil blasée...

"En fait, avant de devenir surveillant, au pensionnat, j'y avais été admis en tant qu'élèves. J'ai étudié pendant quelques années, mais les cours et moi, ça fait 617. J'ai toujours été un peu trop dissipé au goût des enseignants, mais aussi au mien. Quitte à m'ennuyer royalement des années durant et ne trouver aucun métier qui ne me corresponde, j'ai décidé d'arrêter les études. N'ayant plus d'endroits où aller après ça, j'ai décidé de rester en ville et il se trouve qu'un poste de surveillant s'est libéré, alors j'ai postulé."

C'est alors qu'Izo ne réalisa que trop tard qu'il venait surement de mentionner un fait qui méritait d'être éclaircit: il n'avait nulle part où aller. Dit comme ça, Miaya ne comprendrait surement pas et demanderait des explications. En fait, en parler ne gênait pas vraiment le surveillant, mais à chaque fois que quelqu'un demandait des précisions à ce sujet, son interlocuteur finissait toujours par se retrouver mal à l'aise et il n'aimait pas ça. Leur commande fut apporté et il attendit de voir sa réaction avant de commencer à manger...

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Je l’observai, il avait commandé et le serveur était parti chercher nos commandes. J’avais beau être anglaise je n’avais j’avais jamais aimé la crème anglaise, ca me rendais malade. Il semblait réfléchir, était-ce une question difficile ? Je me mordis la lèvre et attendit patiemment sa réponse qui arriva quelques secondes après. Ce petit sourire était toujours présent sur ses lèvres… Il posa son coude sur la table et prit la parole doucement.

« En fait, avant de devenir surveillant, au pensionnat, j'y avais été admis en tant qu'élèves. J'ai étudié pendant quelques années, mais les cours et moi, ça fait 617. J'ai toujours été un peu trop dissipé au goût des enseignants, mais aussi au mien. Quitte à m'ennuyer royalement des années durant et ne trouver aucun métier qui ne me corresponde, j'ai décidé d'arrêter les études. N'ayant plus d'endroits où aller après ça, j'ai décidé de rester en ville et il se trouve qu'un poste de surveillant s'est libéré, alors j'ai postulé."

Je l’écoutais buvant littéralement ses paroles. Sa vie m’intéressait et j’étais bien avec lui. Je relevais le fait qu’il n’avait nulle part ou aller mais, au moment de lui demander pourquoi, je ressentis une intuition me disant de ne pas le faire. Le serveur déposa les commandes devant nous et j’humais le thé. J’adorais tout ce qui était à base de rose, les gâteaux, les thés, les glaces… Et je me rendis compte que j’étais totalement contradictoire, je n’aimais pas la fleur en elle-même, que je trouvais trop fière et forte alors que finalement ce n’était qu’une fleur. Granny m’avait souvent comparé à une rose et j’avais toujours détesté ca. Je n’étais ni fière ni forte.

J’attrapais ma cuillère et avalait un peut de tarte avant de lâcher un « mmmh » et de rougir violement en prenant conscience de se que je venais de faire.

« Désolée ! C’est juste que je n’en aie encore jamais mangé d’aussi bonne… » s’excusa-t-elle

Je posai ma cuillère et bu une gorgée de thé, et bien oui, je ne serais pas une anglaise digne de ce nom si je ne buvais pas de thé.

« Et tu aimes ça ? être surveillant ? »

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Peu de temps après que le surveillant ait terminé son petit récit, leur commande arriva. Le brownie d'Izo était servit sur un lit de crème anglaise, mais aussi de chocolat fondu, avec des éclats de noisettes un peu partout et du chocolat râpé. Ca semblait délicieux et il s'en lêchait les lèvres qu'à voir ce magnifique dessert servi devant lui. Le chocolat chaud quant à lui semblait terriblement bon. Sans plus attendre, il s'attaque à son gâteux, veillant à ce que dans la cuillière, il y ait un morceau de brownie, des noisettes, du chocholat rapé et fondu et de la crème. Lorsqu'il eut pris sa bouchée, un torrent de sensations vint titiller ses papilles gustatives, pour son plus grand plaisir. C'était vraiment délicieux. Il se souvenait d'y être déjà venu, dans ce petit café, et ne regrettait vraiment pas d'y être revenu. Qui plus est, Miaya semblait elle aussi apprécier sa tarte, puisqu'elle laissa échaper de sa gorge un son qui ne trompait pas. D'ailleurs, elle s'en excusa, prétextant n'en avoir jamais mangé d'aussi bonne.

Par la suite, il la vit boire une gorgée de thé. Bonne idée... Il fallait bien boire un peu pour aider à faire passer les quelques bouchées de brownie qu'il venait de prendre. A son tour, il prit son breuvage et s'en délecta, n'hésitant pas à sourire en jugeant du bon goût de son chocolat chaud. Il reposa sa tasse et écouta avec attention la question de sa compagne du jour. S'il aimait être surveillant? En voilà une bonne question... Décidemment, elle en avait beaucoup, des questions, contrairement à lui, qui n'en avait pas à l'esprit. Au moins, ça meublait la conversation. Afin de répondre à sa question, il reposa sa cuillière sur le bord de son assiette et la regarda dans les yeux, quelques secondes simplement, juste pour voir son regard, et finit par reprendre, toujours aussi souriant, d'une voix qui se voulait confiante et douce...

"Disons que ce n'est pas un métier qui me passionne, mais il a quand même certains points positifs. Je suis plus ou moins bien payé, je ne suis jamais en place bien longtemps, je vois des gens à longueur de journée et ça me permet de rester en forme. Donc, sans être quelque chose de pleinement intéressant, je dois dire que j'en suis assez satisfait. Je ne pense pas faire ça toute ma vie, mais en attendant, c'est largement suffisant."

Pour marquer la fin de son petit monologue, Izo prit sa tasse de chocolat et but une nouvelle gorgée, sans pour autant lâcher le regard de Miaya. Il l'appréciait, pour le coup, et la trouvait vraiment charmante. Elle lui plaisait et si elle lui proposait quelque chose, il ne dirait surement pas non. Mais bon, il savait pertinemment qu'à ses yeux, il n'était sûrement qu'un ami, le premier qu'elle s'était fait dans l'enceinte du pensionnat. Mais maintenant, il était temps de changer un peu la donne. Depuis tout à l'heure, il ne faisait que parler de lui et elle, elle ne disait rien. Il fallait changer ça un peu. Après tout, lui aussi avait envie de la connaître. Ca marche dans les deux sens, ces histoires là. Après avoir prit une nouvelle bouchée de son merveilleux dessert, le Surveillant sourit de plus belle et s'exclama...

"Et toi, Miaya-chan, qu'es-tu venue faire dans notre pensionnat? A 20 ans, tu n'es certainement pas là pour passer ton diplôme, je me trompe? Et le coin te plait? Ca doit être bien différent de l'Angleterre, non?"

Messages : 145 Date d'inscription : 07/10/2010 Age : 32

Je souris en voyant qu’il appréciait son brownie autant que j’appréciais ma tarte. Il était beau… Je rougis en pensant, qu’est ce me prenais ! Je secouais un peu la tête et je bus une autre gorgée de thé pour cacher mon trouble passager.
J’eus l’air de l’étonné d’avoir autant de question. Je n’aimais pas précisément parler et j’étais habituellement timide mais il me mettait à l’aise et ma langue se déliait seule face à lui. Il déposa sa cuillère sur le bord de son assiette et me regarda. Je me perdis dans ses yeux en écoutant sa réponse.

"Disons que ce n'est pas un métier qui me passionne, mais il a quand même certains points positifs. Je suis plus ou moins bien payé, je ne suis jamais en place bien longtemps, je vois des gens à longueur de journée et ça me permet de rester en forme. Donc, sans être quelque chose de pleinement intéressant, je dois dire que j'en suis assez satisfait. Je ne pense pas faire ça toute ma vie, mais en attendant, c'est largement suffisant."

Il prit finalement sa tasse de chocolat et en avala une gorgée sans me quitter des yeux et je n’aurais pas pu quitter son regarde de moi-même. Je m’étais déjà posé la question de savoir si les élèves et le personnels pouvait avoir une relation amicale, c’est contraire a une certaines éthique non ? Elle avait encore des questions à lui poser. Comme les loisirs qu’il avait, les choses qu’il aimait, et s’il avait des frères et sœurs. Mais il ne m’en laissa pas le temps et me devança de sa voix si douce. Il avait encore le sourire aux lèvres et je me réveillai juste pour entendre sa question.

"Et toi, Miaya-chan, qu'es-tu venue faire dans notre pensionnat? A 20 ans, tu n'es certainement pas là pour passer ton diplôme, je me trompe? Et le coin te plait? Ca doit être bien différent de l'Angleterre, non?"

Oulla, autant de question d’un coup ca n’allait pas vraiment ! Il fallait que je remette mes idées en ordre. J’inspirai un long moment avant de reprendre la parole.

« Je devais trouver une école pour validée ma licence de langue et je ne voulais pas payer les frais de scolarité et un loyer alors j’ai porté mon choix sur un pensionnat. Le moins renommé, c’est dans ceux la qu’on fait les meilleures rencontres… » ajoutai-je sans réellement faire attention.

Je repris ma cuillère et jouait quelques secondes avec ma tarte avant d’en prendre une bouchée et de l’avaler.

« J’ai fait un an de stage en France a mes dix-huit ans pour ma licence de français et je suis retourné à Londres durant un an ou j’ai passé mon diplôme pour lequel je devais choisir un pays ou le Japonais ou le Français était parlé alors je suis venu ici. »

Mon esprit divagua un instant et je me repassais les campagnes anglaise ou dans la ville française. J’aimais beaucoup ces deux pays mais je préférai de loin le japon, peut être à cause de mes origines ou à cause de ma passion, peut être à cause des deux mais c’est ici que j’étais venue.

« Ce n’est pas beaucoup plus différent, ici c’est plus calme, peut être parce qu’on est à l’écart de la ville… Je préfère ca. » avouai-je alors.

Je lui souris avant de poser les questions que j’avais en tête.

« Tu as de la famille dans le coin ? Et tu fais quoi en dehors de ton travail ? »

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Pour le coup, elle ne s'attendait sûrement pas à se faire submerger d'autant de questions à la fois. Après tout, il lui devait bien ça, après avoir autant parlé de lui. C'était à son tour d'écouter désormais. Pendant qu'elle lui parlait, il mangeait à la fois son brownie, mais aussi ses mots, n'en laissant pas une miette. Il ne cessait de la regarder pendant qu'elle parlait. Elle avait vraiment une vie plus passionnante que la sienne et surtout, elle était beaucoup plus diplômée que lui, alors qu'ils avaient le même âge. Lui, il avait le strict minimum, alors qu'elle, elle était en passe de faire un bon métier et de gagner sa vie sans trop de soucis. Ce n'était pas vraiment le cas d'Izo, qui allait surement vagabonder d'un métier à l'autre pendant toute sa vie.

Une licence de langue... Le français... Le japonais... Evidemment, le japonais, sinon elle ne serait pas là, pensa-t-il bêtement. Oui, il y avait des moments où Izo était un peu bête, mais juste un petit peu. Pourtant, c'était quelqu'un d'assez intelligent, mais juste un peu trop dissipé dans son genre. Par contre... Moins renommé? Ce pensionnat était quand même bien renommé dans son domaine, mais voilà, ce n'était pas dans un domaine qu'elle avait connaissance. Les pouvoirs, les capacités spéciales et surhumaines: elle ne savait pas ou du moins, ne devait pas se douter que ça existait, encore moins dans le pensionnat où elle se trouvait. Pour le coup, elle ne devait pas l'apprendre non plus et ça, le surveillant devait faire attention dans les informations qu'il lui donnait.

Elle aimait le coin, disait-elle. Il était vrai que l'endroit était agréable. Il y avait de tout et s'était assez paisible. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait poussé à rester ici plutôt que de vagabonder dans tout le Japon à la recherche d'un quelconque emploi. Son esprit tiqua à une question. De la famille. Décidemment, elle était douée pour trouver les petits détails fâcheux. Il avait déjà évité le sujet une fois et l'éviter une deuxième fois serait mal-poli. Il posa sa cuillière et soupira...

"Je n'ai pas de famille dans le coin et à vrai dire, je n'ai plus de famille, Miaya-chan. Je... Mes parents sont morts alors que j'avais 18 ans. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'ont poussé à rester dans cette ville et c'est aussi pour ça que j'ai dit que je n'avais nulle part où aller. Je ne voulais pas aller m'incruster chez une tante ou un oncle, alors j'ai préféré m'installer durablement ici..."

Il était en train de plomber l'ambiance à vitesse grand "V" avec ses histoires. Mais après tout, c'est elle qui avait demandé. Mais elle avait aussi demandé autre chose, alors il pouvait bien remonter un peu le niveau de joie dans la conversation. Après tout, ce n'était pas la mort. Izo avait fait son deuil depuis un certain temps maintenant, alors en parler ne le dérangeait pas, ou plus du moins. Il prit la dernière bouchée de son brownie, faisant attention à terminer toute la crème anglaise et tout le chocolat fondu, puis termina aussi son chocolat chaud. Il s'essuya la bouche proprement avec une serviette posée là et reprit, souriant doucement à son interlocutrice...

"En dehors du boulot, et bien je mange, je dors et je flânne un peu. Oui, c'est assez surprenant, venant de la part de quelqu'un qui a du mal à rester en place, mais le soir, j'aime bien rester tranquille chez moi. Je sors de temps en temps, mais je n'ai pas toujours une raison valable de le faire, alors je m'installe devant la télé, ou alors avec une de mes guitares, et je passe le temps, jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller me coucher, pour repartir sur une nouvelle journée de travail. Rien de bien passionnant, mais je m'y suis habitué. Et toi? Mademoiselle Geek et Otaku s'ocuppe-t-elle seulement en lisant des mangas et en allant sur l'ordinateur pendant des heures, ou elle a d'autres occupations?"

Donnant un ton plutôt taquin à sa phrase, il tira un peu la langue, afin de lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, que tout allait bien...

Messages : 145 Date d'inscription : 07/10/2010 Age : 32

J’eus encore une fois l’impression d’avoir dit une bêtise. Il déposa à nouveau sa cuillère dans l’assiette et soupira, ouais, j’avais visiblement dit une bêtise.

« Je n'ai pas de famille dans le coin et à vrai dire, je n'ai plus de famille, Miaya-chan. Je... Mes parents sont morts alors que j'avais 18 ans. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'ont poussé à rester dans cette ville et c'est aussi pour ça que j'ai dit que je n'avais nulle part où aller. Je ne voulais pas aller m'incruster chez une tante ou un oncle, alors j'ai préféré m'installer durablement ici..."

Je baissais les yeux. J’étais la reine des gourdes, plus nulle que moi ca ne devait pas exister. Je jouais avec mes doigts. Je n’avais plus vraiment faim, j’avais bien mangé ce matin et… on avait rien mangé depuis ce matin, ce n’était pas normal que je n’ais pas faim. Je regardai la part de tarte et puis reportait timidement mon regard sur lui.

"En dehors du boulot, et bien je mange, je dors et je flâne un peu. Oui, c'est assez surprenant, venant de la part de quelqu'un qui a du mal à rester en place, mais le soir, j'aime bien rester tranquille chez moi. Je sors de temps en temps, mais je n'ai pas toujours une raison valable de le faire, alors je m'installe devant la télé, ou alors avec une de mes guitares, et je passe le temps, jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller me coucher, pour repartir sur une nouvelle journée de travail. Rien de bien passionnant, mais je m'y suis habitué. Et toi? Mademoiselle Geek et Otaku s'occupe-t-elle seulement en lisant des mangas et en allant sur l'ordinateur pendant des heures, ou elle a d'autres occupations?"

Je me mordillais la lèvre, il se moquait de moi maintenant ! Je n’aurai jamais du demander ca… Je savais que c’était un vice plus qu’une occupation et pourtant je n’arrivai pas à m’arrêter. Je repensai à sa réponse précédente. Il était passé à autre chose et n’aimant par précisément les conflits, je décidai de ne pas revenir dessus.

« Je lis un peu, autre chose que des mangas je veux dire. Mais je m’occupe principalement en allant sur l’ordinateur. Je ne dirais pas que c’est une passion parce que je ne connais rien à l’informatique mais j’adore me balader sur le web c’est quelque chose que je ne peux pas expliquer… »

Je relevai les yeux et les plantais de nouveau dans ces émeraudes. Je remarquai une fois encore qu’il avait des yeux magnifiques et je me troublais à nouveau.

« Je… Sinon j’aime bien le sport, je n’en pratique pas mais j’aimerai beaucoup en commencer plusieurs. Je faisais du patinage quand j’étais petite et j’adorais ça mais j’ai dû arrêter pour me concentrer sur mes études. » ajoutai-je.

Je regardai discrètement nos assiettes et je m’aperçu qu’il avait terminé.

« On y va ? » demandai-je timidement

J’attrapai mon sac et farfouillai dedans pour en sortir mon porte monnaie. J’avais largement assez pour payer tout ça.

Messages : 51 Date d'inscription : 09/10/2010 Age : 33

L'attitude de Miaya ne le surprenait guère, en vérité. Tous réagissaient de la même manière lorsqu'ils comprenaient leur erreur. Erreur... C'était vite dit. Après tout, les gens ne pouvaient pas le deviner comme ça et Izo le savait, et c'était pour ça qu'il ne leur en tenait pas rigueur. Ce genre de questions étaient surtout très banales et donc, la bourde était facile à faire. Il ne pouvait pas lui en vouloir, et c'est pour ça qu'il s'était décidé à la taquiner un peu, pour lui montrer que ce n'était vraiment pas un problème.

Elle lisait donc autre chose que des mangas. La lecture... Qu'est-ce que c'était ennuyant. Rester assis à la même place pendant quelques heures pour lire un bouquin, c'était au-dessus des forces du surveillant, qui préférait nettement bouger. La seule chose pour laquelle il était prêt à rester assis, c'était pour jouer de la guitare, et encore... Puis, elle reprit, prétendant aimer le sport, et qu'elle avait fait du patinage étant plus jeune. Lui, le sport, il n'en avait fait que pour les cours, mais rien de plus. Il n'aimait pas se défouler dans un sport: c'était trop réglementé, trop de prises de tête pour rien.

Alors qu'elle n'avait même pas terminé sa tarte, elle demanda, avec une certaine timidité qui faisait son charme, s'ils y allaient, s'ils partaient. Alors, Izo vit son amie chercher dans son porte-monnaie. Pourquoi? Elle ne comptait tout de même pas payer? Hérésie! Sacrilège! Elle cherchait les emmerdes, apparament. Tout, mais pas ça. Dans son code de conduite personnel, jamais il ne pourrait laisser une femme payer la note alors que c'était lui qui l'avait invité. Il sortit son porte-feuille et sortit un billet, qu'il posa sur la table. Il regarda longuement Miaya et lui dit, avec douceur mais sérieux...

"Range ça s'il-te-plait, Miaya-chan. C'est moi qui t'aie invité, alors c'est à moi de payer. Quel gentleman je serais si je t'invitais pour te laisser payer la note ensuite? Et ce n'est pas discutable..."

Lorsque le serveur arriva pour leur donner l'addition, Izo s'empressa de prendre son billet et de le donner au jeune homme, lui disant de garder la monnaie, qui n'était presque rien, soit dit en passant, et il se leva, pour finalement sortir, accompagné de Miaya. Lorsqu'ils furent devant le café, il se tourna vers son amie, souriant, et lui demanda...

"Je me suis régalé! Alors? Tu veux aller faire quelles boutiques? Tu as des envies particulières?"

Messages : 145 Date d'inscription : 07/10/2010 Age : 32

Il m’avait écouté tout du long, comment diable faisait-il ? Je me serais déjà enfui en courant en m’écoutant ! J’étais piètre conteuse et ma vie n’était pas du tout intéressant. Alors que je cherchais ma monnaie, je le vit sortir précipitamment un billet et le poser sur la table. Je levais les yeux vers lui et il reprit la parole, un ton sérieux s’accordant à sa voix douce.

« Range ça s'il-te-plait, Miaya-chan. C'est moi qui t'aie invité, alors c'est à moi de payer. Quel gentleman je serais si je t'invitais pour te laisser payer la note ensuite? Et ce n'est pas discutable... »

Comment ca pas discutable ? Non mais oh, je paye si j’ai envie quand même ! Je regardai le jeune homme donner le billet au serveur en lui disant de garder la monnaie et je fis la moue. Je n’aimais pas ca, devoir quelque chose à quelqu’un ! Je me levais quand même pour sortir. Et j’allais le sermonner lorsque je croisais son regard, impossible maintenant de lui dire quoi que ce soit. J’attrapai mécaniquement mon sac et sorti de la boutique accompagné du jeune brun. Il finit par se tourner vers moi en souriant et prit la parole à nouveau.

« Je me suis régalé! Alors? Tu veux aller faire quelles boutiques? Tu as des envies particulières? »

Je levais les yeux vers lui et fronçai les sourcils.

« J’aurai encore plus apprécié si tu m’avais laissé payer ! » réussis je à articuler.

Je me repris rapidement, j’avais prit une position de mégère, le poing gauche sur ma hanche et mon index droit le menaçant a quelques centimètres de son si beau visage. Je rougis et me redressai d’un coup. J’avais l’air d’un pauvre tâche dans un centre commercial, déjà qu’au naturel j’étais pas mal mais si je commençais à faire n’importe quoi on s’en sortirait pas. Je réfléchis à sa question et décidais d’y répondre.

« Je voudrais passez à la boutique de manga en priorité et après on peut aller où tu veux. » l’informai-je timidement.

Allez ou il voulait… j’étais prête à le suivre dans n’importe quel magasin tant qu’il ne me faisait pas visiter les différences magasins de fripes. Quoi que… Je devais quand même trouver une veste pour l’hiver… Mais ca pouvait attendre. Je levais les yeux vers lui et lui sourit timidement.

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Lorsqu'il regarda Miaya, le jeune homme se rendit vite compte qu'elle était contrariée, mais il ne savait pas spécialement pourquoi. Il ne tarda pas à le savoir, lorsqu'elle lui dit qu'elle aurait aimé payer. Payer? Pour elle seulement? Ou pour les deux? Il ne le savait pas. Quoi qu'il en soit, il pencha la tête légèrement sur le côté et observa la posture de la jeune anglaise. Elle se voulait convaincante, mais pas tant que ça.

En effet, elle se tenait là, droit devant lui, un poing sur la hanche, un doigt non loin de son visage, avec un air légèrement sévère. Oui… Mais malgré tout, ce n'était pas vraiment convaincant. D'ailleurs, Izo ne put réprimer un petit sourire d'apparaître sur ses lèvres, d'autant plus qu'elle semblait réaliser elle-même que même un écureuil qui danse serait plus apte à le convaincre qu'elle. Alors, elle finit par reprendre sa posture habituelle et elle lui répondit, assez timidement, sûrement après s'être rendue compte qu'elle n'avait pas l'air très sérieuse. Ce point faisait son charme, ou du moins, c'est ce que pensait Izo.

Alors, Miaya lui répondit qu'elle voulait aller dans la boutique de mangas et qu'après, ils iraient où il voulait. D'accord. Il lui proposa son bras et s'exclama...

"Allons-y! Le magasin de mangas, on arrive!"

Sans plus attendre, Izo emmena Miaya avec lui et tous deux commencèrent à arpenter les différents couloirs et étages du centre commercial, à la recherche de la fameuse boutique de mangas. Il leur fallut un bon 20 minutes pour la trouver, puisque tous deux étourdis, avaient prit à droite au lieu de prendre à gauche à un certain carrefour et revinrent alors sur leurs pas. Arrivé devant la boutique, Izo invita Miaya à entrer avec lui et là, il se tourna vers elle et lui dit, souriant...

"Voilà, Mademoiselle l'Otaku. C'est à vous de jouer. Moi, je suis vraiment étranger à ce monde, alors je vais t'observer faire."

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Oui bon, je savais pertinemment que même en essayant d’être crédible je ne l’étais pas ! C’était totalement moi, Miaya Manning, pas crédible pour un sous. Ce n’est quand même pas de ma faute si ma mère m’a… Je me mordis la lèvre, j’allais me dire une grosse connerie la, ce n’était pas la faute de ma mère mais la mienne, avec cette attitude gamine et immature, personne ne me prendrai jamais au sérieux… Même lui, il souriait… j’aurais voulu qu’il comprenne… Mais après tout je n’étais pas crédible, comment aurait-il pu comprendre, il ne pouvait pas deviner mes pensées, personne ne le pouvait.

"Allons-y! Le magasin de mangas, on arrive!"

J’attrapai une fois encore son bras, avec le sourire mais sans grande conviction. Pourtant il n’y était pour rien. Il avait été charmant tout le long de la journée, agréable, drôle, intéressant… Alors pourquoi je me sentais mal ? J’avais comme une boule dans le ventre. Pourtant, je continuais à sourire comme si de rien n’était tout en réfléchissant à ce qui me mettait dans cet état. Le fait qu’il ait payé ? Non, ce n’était pas la première fois qu’on m’invitait contre mon gré. Le faite qu’il ait sourit devant ma réprimande ? D’habitude ca ne me faisait rien. Alors quoi ? Je décidai d’arrêter de penser à ça et de profiter de cette journée.

Nous avons 20 bonnes minutes à trouver ce fichu magasin ! Perdue dans mes pensées, je n’avais pas réellement fait attention à l’endroit ou il m’emmenait, je m’en voulais un peu maintenant, j’avais perdu de précieuses minutes en sa compagnie. Nous sommes passés devant nombre de magasin de vêtement, d’objets pour la maison, de livre. Je regardai les vêtements et je me demandai comment des filles pouvaient être habillées comme ca, je restais bloquée sur une petite robe noire, toute simple, dans une des vitrines. Elle n’avait rien d’extravagant, serrée à la taille, elle tenait sur le mannequin par deux petites bretelles et descendait en évasée. Elle était jolie, certes, mais jamais elle ne m’irait. Je soupirai alors que nous avancions. Izo finit par trouver le magasin de mangas et je m’émerveillais, il était immense et avait l’air magnifiquement bien fournit.

« Voilà, Mademoiselle l'Otaku. C'est à vous de jouer. Moi, je suis vraiment étranger à ce monde, alors je vais t'observer faire. »

Je le regardais en souriant et l’abandonnai à l’entrée. Je passais entre les étagères touchant les livres du bout des doigts. Je portais mon choix sur trois mangas de la série City Hunter et trois petit one-shot yaoi. Je passais à la caisse et payait mes achats avant de revenir doucement vers le bruns.

« Excuse-moi, j’ai été un peu longue. » m’excusai-je timidement.

La boule que j’avais dans le ventre était toujours la, mais qu’est ce que c’était que cette sensation ! Je décidai de réellement l’ignorer et rangeais mes achats dans ma bandoulière.

« Maintenant je te suis ! » annonçai-je en souriant.

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Il était maintenant seul, à l'entrée de la boutique, ou plutôt, de cet immense magasin rempli de mangas, à droite, à gauche: partout. A l'occasion, Izo en avait lu quelques uns, que ses amis lui avaient prêté, mais il n'était pas du genre à aller en acheter. Loin d'être connaisseur, jamais il n'avait voulu se risquer à faire la boulette d'en acheter un qui ne lui plairait pas. Du coup, il n'en avait plus jamais relu. Là, il était adossé à un petit mur, entre deux étagères de livres, et attendait patiemment que Miaya ait terminé.

Ainsi, il était plus aisé de la regarder et de la scruter un peu mieux. Elle était tellement concentrée dans le choix de ses mangas qu'elle ne prêterait aucune attention aux regards observateurs sur sa personne. Le regard du surveillant se posa tout d'abord sur son visage. Il était doux, affiné, et avait un petit quelque chose de spécial. Le tout venait sûrement de ses origines, mélangées entre deux ethnies. Ce petit détail faisait son charme, en vérité. De plus, elle était loin de se maquiller à outrance, alors son visage, il était au naturel, et non pas artificiel. Une beauté pure, pensa-t-il. Pour le reste, c'était aussi agréable. Loin d'être fait en bois, Izo n'avait pu s'empêcher de regarder un peu plus bas. Elle avait un corps attirant également: une poitrine pas trop petite, mais pas trop grosse, un ventre qui semblait relativement plat, des hanches agréables à l'oeil et des fesses qui semblaient se vouloir fermes. La conclusion à tout ceci: elle était attirante.

Lorsque sa conclusion fut tirée, il se secoua un peu la tête. Ce n'étaient pas des pensées qu'un "ami" se devait d'avoir, d'autant plus qu'elle lui avait demandé d'être ami avec elle, pas d'être un futur amant. Il posa sa tête contre le mur derrière lui et regarda dans le vide. Un cadeau... Il lui avait parlé d'un cadeau, mais les mangas, il ne voyait pas ça comme des cadeaux potentiels. Pendant qu'ils marchaient, Izo se souvenait avoir vu le regard de Miaya s'arrêter sur quelque chose. Qu'était-ce donc, bon sang? Un bijou? Non... Un livre? Non... Un souvenir? Non plus... Un... vêtement? Oui... Mais quoi? Une robe! C'était ça! La belle robe noire! Il était vrai que cette robe sur laquelle avait bloquée Miaya était plutôt jolie: assez simple dans son genre, loin d'être tape-à-l'oeil, mais ravissante. Pendant quelques secondes, il essaya d'imaginer la jeune femme avec la robe, bien coiffée, avec un peu de maquillage. Il en rougit, d'ailleurs, car le résultat était plutôt bluffant. Il se secoua la tête à nouveau. De plus, une robe... ce n'était pas vraiment le genre de cadeau que l'on offrait comme ça. Cette idée, il devait la garder pour plus tard, peut-être.

Elle finit d'ailleurs par revenir, chargée de quelques mangas, s'approchant de lui doucement. Il en fit de-même, et sourit lorsqu'elle s'excusa. Pourquoi s'excuser? Il n'avait pas vraiment eu le temps de s'ennuyer, en fait. Ils iraient là où il voulait aller? En voilà une bonne question. Pendant quelques secondes, Izo chercha dans son esprit où il pourrait emmener la jeune femme, cette nouvelle amie qu'il s'était fait. Cependant, il ne trouvait rien de bien concluant. Ils venaient de faire le centre commercial presque en entier, alors refaire un tour serait inutile. Le cadeau, il pourrait l'acheter une autre fois. Où pourraient-ils aller? Il venait de trouver! Le parc! Le parc de la ville était plutôt sympathique et en plus, il y avait des endroits assez calmes, où peu de gens passaient. Ils pourraient aller se reposer un peu à cet endroit et elle, elle pourrait accessoirement bouquiner. Alors, il sourit à nouveau et lui tendit son bras, comme d'habitude. C'était devenu un réflexe avec elle...

"J'ai bien envie d'aller au parc, qu'est-ce que t'en dis? On pourrait se reposer un peu et profiter du beau temps au pied d'un arbre? Ca te tente?"

Messages : 145 Date d'inscription : 07/10/2010 Age : 32

C'est tellement court... Désolée

http://yoru-pension.purforum.com/le-parc-f71/une-promenade-a-deux-pv-izo-t334.htm#3420

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