La veille, il n'avait vraiment pas fait un super temps. Nuageux, température avoisinant les vingt degrés…Non, vraiment, Lun avait était très déçu. Premièrement parce qu’il aimait la chaleur, et que pour lui, en dessous de vingt-cinq degrés, il ne faisait pas chaud. Alors évidemment, je ne vous raconte pas la météo juste pour le fun ou pour vous montrer mes talents de météorologue. Cela a évidemment un rapport avec la présence Lun au lac. Le jeune homme n’était pas du genre à s’extasier devant une étendue d’eau, aussi magnifique soit-elle. Lui était là pour affaire strictement professionnelle. Oui car pour lui journaliste, même si ce n’est qu’en club, est une profession à part entière. Et il s’était mis dans la tête une idée un peu saugrenue, celle d’arriver à prendre en photo tous les endroits de la ville ainsi que le pensionnat, avant la fin de l’année. Oui, cela peu semblait bizarre, mais Lun avait souvent des idées farfelues.
Bref, il a donc engagé un débat intérieur des plus passionnants pour savoir où il allait pouvoir commencer. L’école et la ville étant tout deux immenses, il fallait bien faire un choix. Ce fut donc le temps qui l’aida à trancher cette question épineuse. Il fait beau, pourquoi ne pas aller dehors ?
Le voilà donc arriver près du lac, appareil photo en main.
Bon, il n’y avait pas énormément de monde quand même. Et maintenant qu’il y repensait, ce n’était vraiment pas top comme première sortie de la journée, ainsi que depuis son arrivée au pensionnat. De la flotte et des petits vieux. Super, le bonheur.
*Enfin, c’est toujours mieux que rien….*
Résigné, le jeune homme prit finalement quelques clichés du lac et des arbres aux alentours.
Mais apparemment, tout n’était pas perdu puisqu’une divine créature vint éclairer sa journée. Une jeune femme. Une très belle jeune femme. Les instincts de prédateur du jeune homme se réveillèrent, ou appelez ça les hormones d’adolescent, comme vous voudrez.
Malheureusement, la très belle jeune femme était accompagnée….Par un très beau jeune homme. Ce qui est généralement une très mauvaise chose lorsque l’on veut tenter une quelconque approche. Dépité, Lun finit par s’asseoir à l’ombre d’un arbre. Son appareil toujours à la main, il décida que puisque de toute évidence il ne pourrait pas l’avoir, il pouvait toujours la photographier. Par pur amour de la beauté, bien entendu. Et c’est ce qu’il fit, en essayant d’être discret. Il pourrait toujours prétexter qu’il photographiait ce qu’il y avait derrière.