" Retirez vos chaussures " (Pv: Masao)

Jaron n'avait pas cours, ou s'il en avait en tout cas, force est de constater qu'il avait fait le mur. Pas de réelle envie de se prendre la tête aujourd'hui, le gothique-punk se baladait au alentours du pensionnat. Un casque sur la tête, du hard rock à s'en péter les tympans, il marchait sans but précis et s'éloignait semble-t-il de la civilisation. Au bout de quelques minutes sur un petit chemin en terre, l'adolescent aperçu une forme au loin. On aurait vaguement dit un gymnase, une grande construction en tout cas et sans savoir pourquoi, le blond se dirigea vers cet endroit. Arrivé juste devant le bâtiment, il pu apercevoir l'inscription :


Il connaissait ce mot, comprenait à peu près ce qu'il désignait mais il n'était jamais entré dans un dojo de sa vie. Il fallait remédier à ce manque, surtout que l'endroit semblait désert. Il poussa la première porte, vitrée et tomba face à une seconde, opaque. Sur celle-ci était pendu un petit panneaux sur lequel était écrit : " Retirez vos chaussures ". A sa gauche, il y avait des petits casiers, sans doute destinés à héberger les dites chaussures. Mais inutile de préciser que Jaron ne se conforma pas à cette injonction. Il retira son casque de sur ses oreilles et poussa la seconde porte. La salle, très vaste, était aménagée pour accueillir des sports comme les arts martiaux. Le fils Rivers remarqua le sol, couverts de tatamis. Mais il s'en foutait plutôt royalement et, après avoir balayé la salle du regard, il appela :

- Hey, il y a quelqu'un là dedans?

[HJ : Déso les débuts ça m'inspire pas trop ^^]

L'entrainement était quelque chose d'important pour moi, je pouvais y passer des heures entière. Je m'entrainer tout les jours et ce jour la ne faisait pas exception. J'avais pris mon arme et était parti m'entrainer au dojo. J'étais torse nue pour éviter de devoir les laver des vêtements tremper de sueur. Je m'entrainais donc au maniement de mon arme avec un air des plus concentrer et dans le plus grand des silences. ma lape pourfendait l'air avec grâce et volupté faisant autant de bruis qu'une conversation de mué. Soudain, quelque chose troubla ce silence paisible. Une voie, masculine qui demander en criant si il y avais quelqu'un. Étonné mais aussi outré d'avoir était génée de cette façon, je ranga ma lame et me dirigea vers la source de ce tapage.

C'est alors que j'aperçus un jeune homme blond... Qui n'avais pas enlevé ses chaussures. Je fronça les sourcils, visiblement agaçai par se manque total de politesse et qu'en plus il m'est génée pendant mon entrainement. Non mais c'est vraie ? Pour qui se prenait il a hurler ainsi dans le dojo et en plus de le profaner avec ses chaussures.

"tu pourrais aller enlevé tes chaussures ? On et pas chez toi ici, on et dans un dojo..."

Il y avais certaines avec les qu'elles je ne rigolais pas et les dojos en faisait parti. Ce jeune homme était tomber sur la mauvaise personne, quand je me fachait, je pouvait rapidement devenir très dangereux, bien que jamais je n'oserait utiliser mon pouvoir dans un telle endroit.

"Tu n'a rien a faire ici, va t'en....."

Ce garçon allait vite comprendre qu j'étais très susceptible et qu'il m'en fallait peu pour m'enflammer, je n'était pas du tout patient, il voulais me tester pour savoir si j'aurais de la patiente et il ne serait aps déçu du voyage car je partait toujours au quart de tour. Je lui lança un regard assassins, ce qui avec les yeux que j'avais devais être ma foie plutôt peu rassurant, déjà qu'au naturel les gens en avais déjà peur alors si en plus je lancé des regard assassins, je ne pouvait même pas imaginé le resultat que a pouvait avoir sur les gens.

Je te conseillerais de ne pas t'amusait a ça.... Ne t'a jamais t'on appris qu'il ne fallait pas jouer avec le feu? Car tu risque fort de te bruler, alors s'il te plait avant que je ne m'énerve et de ne plus pouvoir être maitre de mes actes, je vous prirais d'enlevé vos chaussures ou de déguerpir d'ici au plus vite...

Encore la, pour le moment, j'étais calme mais si le garçon continuer, je sentait que ses chaussures allait finir par bruler et pas a petit feu ou bien alors que le garçon se retrouverais pourchasser par un autre armée d'une lame tellement grosse qu'il en appellerais à sa mère. D'ailleurs, en prévoyance a cette dernière solution, je repris mon épée lourde dans ma main, elle avais pratiquement ma taille et autant dire que peu de personne aurait envie de faire le malin devant quelqu'un qui savait manier cette arme. En tout cas, si ça n'avais pas était moi qui avais cette arme, j'aurais evité les probléme avec la dite personne.

[pas super, j'avais pas d'idée]

Jaron venait à peine de remarquer les yeux du jeune homme, comme ceux d'un serpent, mais oranges au lieu de jaune. Etrange, mais après tout, l'américain était dans un pensionnat pas tout à fait comme les autres. Le blond ne céda pas devant ce regard qui semblait vouloir le réduire en cendre. Un regard tellement expressif que les phrases que prononça l'inconnu juste après eurent l'air si superflues :

Je te conseillerais de ne pas t'amuser a ça.... On ne t'a jamais appris qu'il ne fallait pas jouer avec le feu? Car tu risque fort de te bruler, alors s'il te plait avant que je ne m'énerve et de ne plus pouvoir être maitre de mes actes, je vous prierais d'enlevé vos chaussures ou de déguerpir d'ici au plus vite...

Jaron en eu un frisson. Une telle conviction chez un ado était si rare, il ne pouvait que saluer cette force. Le blond, en réponse à ses propos sur le feu, passa ses doigts gantés sur sa joue mutilée. Il accompagna ce geste d'un sourire léger, quasi invisible, et il répondit au garçon :

- Ne t'inquiète pas, question brûlures je m'y connais.

Il ne trouva pas utile de préciser que les siennes avaient été faites à l'acide, et non par le feu, mais l'idée était la même. Il posa son pied gauche sur la caisse où il était assis, et d'une main, sans lâcher le garçon des yeux, il défit les lacets de sa bottine. Il fit le même pour l'autre, et les posa ensuite non loin de là. Il ajouta à l'intention du garçon :

- Ne te méprends pas, je ne me soumets pas au règlement, ni à toi. C'est juste que je m'ennuie et que tu ne voudras jamais discuter si je garde ses putains de godasses. Jaron marque une pause. Alors, qu'est ce que tu fous ici? Tu t'entraînes à quoi?

Par son regard, par ses gestes, même le plus grand des abrutis verrait que ce type vouait presque un amour inconditionnel à son arme. Non, le terme plus approprié serait "culte" ou idolâtrie. Bon d'accord, Jaron avait un sens de l'exagération presque aussi grand que son égo. Mais son idée se confirma quand même quand le garçon reprit la parole :

" En effet, je m'en occupe pratiquement tout le temps... Elle est mon plus grand trésor et je ne me lasserai jamais de la tenir en main, de sentir le froid de son fer, de la bichonner."

Bof, pourquoi pas après tout ? Valait mieux être à fond sur une arme blanche que sur la drogue. Et oui, l'américain rebelle avait poussé l'excentricité jusqu'à rejeter catégoriquement la drogue et les cigarettes. Mais pas l'alcool, fallait pas abuser non plus. Pour le garçon, manier une épée, ce devait sans doute être comme la bagarre pour le gothique-punk : il devait se sentir plus fort, plus sûr de lui, à mille lieues de tous ses problèmes... Une autre personne en somme. Et ça faisait un sacré bien parfois.

"Je viens ici tout les jours mais je tente d'éviter les autres, je n'aime pas trop qu'on me voie sans mes lunettes"

Mouais. Le blond n'était pas spécialement compréhensif vis-à-vis de cette réponse. Lui était plutôt du genre à exacerber sa différence, à la transformer en une sorte de trophée et à se foutre ouvertement de tous ceux qui regarder ses cicatrices avec dégoût, voire à les corriger s'il était vraiment de mauvais poil. Mais tout le monde n'avait pas sa désinvolture, son aisance à se tenir seul contre tous. Tout le monde n'avait pas une insolence plus grande que soi-même, et une fierté à toute épreuve. Mais cela s'apprenait, pas de là à devenir aussi extrême, mais au moins pour ne plus subir.

- Tu sais, ça ne sert à rien de mettre un masque, ça n'a jamais été une solution à quoi que se soit. Le mieux est de marcher le tête haute. ( Il désigna l'épée d'un signe de tête)Il faut être un homme pour porter ça. Prouve que tu en es un, surtout que tu as les moyens d'envoyer se faire foutre tous ceux qui ne sont pas contents.

Je rougi doucement, depuis qu'on était ici, tout le monde me disait ça, chacun de leur façon mais il m'avais tous conseiller la même choses. Une choses qui m'était difficile à faire car je n'arrivais pas à m'accepter comme j'étais, je me trouvais monstrueux, point. C'était *d*ot mais finalement, j'avais peur des autres et de leur regard, les être humains normal avais tellement tendance a avoir peur de ce qui était différant d'eux que j'en avais oublié que je n'était pas le seul à être spécial. Je savait bien que le garçon avais raison que je devait dépasser cette peur des autre mais je n'y arrivais pas. Je savait que seul, je n'arriverais pas a me débarrasser de ça mais j'en avais pas encore conscience.

Je sais je sais... Mais je sais pas comment m'y prendre....

Je soupira a en fendre un cœur, j'avais un peu honte de moi devant ce type si fier et sur de lui, je ne faisait pas le poids.

[désolé c'est pouri de chez pourri,, je savait pas quoi mettre]

Jaron vit le garçon rougir légèrement. Pouah, c'est qu'il était mignon comme ça ! Il pourrait faire des ravages avec un peu plus de confiance en lui.

Je sais je sais... Mais je sais pas comment m'y prendre...

Son soupir désespéré aurait pu attendrir une pierre. Seulement voilà, Jaron n'était pas une pierre. Il s'approcha du garçon pour lui saisir les épaules et le regarder droit dans les yeux. Son expression était dure, pas du tout compatissante, mais il fallait que l'autre apprenne que la vie n'a aucune pitié pour les faibles, surtout ceux qui pourraient être forts s'ils mettaient un peu de bonne volonté.

- Tu fais comme moi : ceux qui ont un problème avec toi, tu les expédies aux urgences ! On t'a surement rabâché que la violence ne menait à rien. Bah tu vois, je ne suis pas du tout d'accord avec ça. On est différents, et on ne peut pas être respectés si on réagit comme des imbéciles de Peace & Love. En plus, une petite bagarre de temps en temps ça n'a rien de mal et ça n'a jamais tué personne.

Jaron lâcha le pauvre garçon qui devait être choqué par son discours et s'éloigna de quelques pas. Il avait envie de lui apprendre à s'imposer un peu. Et pour cela, rien de tel que la pratique.

- Bon, imagine : je suis un parfait inconnu que tu croises dans la rue et je me moque de tes yeux. Qu'est ce que tu fais?

[J'ai pas fais mieux]