Henri d'Estrée
Messages : 41 Date d'inscription : 22/10/2010 Age : 32
| Sujet: Rencontre au salon [PV Grey] Sam 23 Oct - 16:08 | |
| Après avoir visité la bibliothèque, l'infirmerie et la cafétéria, Henri alla faire un tour au salon. Des canapés en cuir était disposés de manière à faire un cercle pour la discussion, et des fauteuils pour lire, regarder la télé, etc. il y avait un baby foot, qu'Henri regarda méchamment, et un piano. * Ces pianos tout droit me font mal au coeur, pensa-t-il amèrement. Les pianos à queue étaient tellement plus élégant, avait un son si doux... Drôle d'époque que celle-ci. *. Il s'installa dans un canapé, et ouvrit un livre. Il croisa ses longues jambes, passa la main dans ses cheveux blonds, et entra dans le monde que son livre lui proposait de découvrir.
Lorsqu'il fut fatigué d'avoir tant lu, notre homme traîna un long moment à observer la télévision. Il avait beau avoir assisté à la naissance de cet objet, lorsqu'il avait encore la taille d'un gros carton, il s'en méfiait toujours. Il pressa le bouton pour allumer la bête, et le son le fit sursauter. Il était fasciné. Comment peut-on faire quelque chose de la sorte? Il resta planté, la tête à 5 cm de l'écran, à observer les pixels. Ayant rapidement mal à la tête, il s'éloigna, et s’énerva contre l'engin. - Stupide boîte noir! Marmonna-t-il. Comment peut-on rester bloqué dessus plus de 5 minutes? Il préféra se diriger vers le piano. Il grimaça en voyant qu'en plus d'être droit, il était électrique. Il l'alluma, et commença à jouer le clair de Lune de Beethoven. Il s'arrêta, pensif. - Ma douce et tendre Jane... Vous qui aimiez tant cet air. Ne vous révérais-je donc jamais? Puisque la Mort semble me dédaigner... Il resta un moment, et repris sa mélodie, de plus en plus lentement, de plus en plus mélancolique. Ce morceau finit, il enchaîna avec un morceaux joyeux, plus entraînant pour chasser ses idées noires. Il pensait de plus en plus au suicide, mais cette idée le répugnais. Fervent catholique comme tout homme du XVIIe, il ne pouvait pas enlever la vie qui était en lui, cette vie que le Créateur lui avait donnée. - Mais pourquoi m'a tu imposé cette malédiction? Pourquoi a moi?! Cria-t-il en appuyant sur le piano plus fort qu'il ne le voulait, déclenchant chez celui-ci un accord grave, comme une plainte. Il se leva, et ayant un soudain besoin de se calmer les nerfs, il lança le tabouret de piano contre un canapé, provocant un grands fracas. Il se mit alors à genoux, et s'excusa auprès de son dieu. - Pardonnez moi, j'accepterai tous les obstacles que vous mettrez sur mon chemin... Il se releva, remit le tabouret, vérifia qu'il n'avait rien cassé, et gloussa tout seul. Mais il n'était plus seul. Le bruit avait attiré quelqu'un. Henri se précipita sur le piano pour feindre une occupation calme.
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