Le sanguin soupira. Il devait être soulagé d’être tombé sur un élève spécial. Lorsqu’Eichi lui montra son pouvoir, il eu un hoquet de surprise. Eichi se senti observé durant un moment et se demanda s’il devait maintenir le temps arrêté. Après tout s’il lâchait la main de Gojyô, le il se figerait lui aussi, et comme il ne voulait pas le lâcher, il décida de laisser son pouvoir en action. Puis, il se remit à parler.
« Alors oui...Tu me plais vraiment et depuis que je t'ai rencontré l'autre fois j'essaye que Naho ne veulent plus de moi...Je enfaite j'aimerai...comment dire...Malheur je m'enfonce! »
« Oui, effectivement, tu t’enfonce. » pensa Eichi en souriant. « Lui aussi est mignon quand il est gêné. » rigola-t-il intérieurement.
Gojyô passa une main dans ses cheveux et eu l’air de réfléchir. Eichi continuait de l’observer tout continuant à se concentrer pour glacer le temps. Puis, le tatoué reprit la parole :
« Eichi...euh...je n'hésite vraiment pas dans ma tête le choix et tout fait...je ne veux surtout pas que tu crois que je me suis moquer de toi c'est loin d'être le cas... »
« Pourquoi croirais-je ça ? Après tout il fait ce qu’il veut » pensa amèrement le noiraud.
Pourtant, malgré le fait qu’Eichi sentait une pointe de jalousie l’envahir, il capta les sentiments sincères que renvoyait le plus jeune. Puis, il lâcha d’un coup :
« Attends tu contrôle le temps mais ce pouvoir c'est possible...enfin, c'est assez spécial je trouve...Non pas que je veux éviter la conversation mais sa m'étonne vachement...même si j'ai l'habitude des trucks bizarre. »
Il jeta enfin le poison à terre avant de reporter son regard sur Eichi.
« Je ne sais pas si nous sommes en droit de qualifier quelque chose de bizarre. Je ne sais pas si je suis seul a l’utilisé mais je l’ai découvert assez tardivement et on m’a emmené ici pour que j’apprenne à le contrôler. Par contre, je dois avouer que j’adore ton pouvoir. »
Eichi jeta un œil sur sa montre. 23 heures 30. C’est fou ce que le temps passe vite lorsqu’on est en bonne compagnie. Il prit son courage a deux mains et, le temps toujours arrêté, se mit sur la pointe des pieds pour poser un chaste baiser sur la joue du tatoué.
« Je vais rentrer. A plus tard. »
Puis il remit le temps en route et repris son chemin.