♥ Miaya in the place ♥

Miaya est une jeune fille un peu à part. Elle adore le sport, en particulier le patinage, et elle aime beaucoup le dessin. Elle est timide aux premiers abords mais une fois que tu la connais, elle ne te lâche plus et devient complètement folle. Elle est perverse et le cache bien et adore par ailleurs le yaoi. Elle veut toujours le bonheur des autres et déteste voir les personnes qu’elle apprécie tristes. Elle ne pense pas qu’elle puisse tomber amoureuse ni même que quelqu’un puisse être amoureux d’elle tout simplement parce qu’elle est une femme et que, dans sa tête, un homme ne peut aller qu’avec un homme. Elle a déjà essayé de sortir avec des femmes, en vain. Elle est dynamique et impulsive, ne servant de la violence que lorsqu’il le faut réellement.

Miaya est assez grande pour une femme, environ un mètre soixante quinze, et pèse approximativement soixante cinq kilos. Elle a un corps harmonieux et beau à regarder. Elle possède de courts cheveux brun-roux qu’elle a coupé en carré plongeant. Ses petits yeux bruns pétillent souvent de malice et elle à une fossette à la joue droite lorsqu’elle sourit.
Niveau vestimentaire, elle n’a pas grand-chose dans son armoire, une panoplie de débardeur de toute les couleurs avec les gilets qui vont avec ainsi qu’une dizaine de jean de toutes les couleurs également. Elle ne s’encombre pas d’accessoire mise à part la chaine qu’elle porte toujours au poignet gauche.

Le 4 septembre 1978, à Londres, Erwan John Manning épousait Junko Fukawa, un mariage d’amour entre un riche héritier anglais et une émigrée japonaise.
Au mois de décembre de cette même année, ils apprirent que Junko était enceinte d’environ un mois et demi. Ils accueillirent cette nouvelle avec grande joie mais, six mois plus tard, Erwan fut assassiné par un assaillant politique. En essayant de protéger son père, il s’était prit une balle de revolver en pleine poitrine et était mort sur le coup. Junko pleura durant des nuits entières refusant d’avaler quoi que ce soit. Au bout de quelques jours, elle se reprit en main, elle devait vivre encore quelques mois pour le bébé à naitre.

« Qu’il y est encore un peu de lui sur cette terre » pensait-elle sans cesse.

Elle mena donc la grossesse à terme et accoucha. Elle nomma l’enfant et lui donna le nom de que son père avait choisit pour elle : Miaya Manning.
Elle déposa ensuite l’enfant devant un orphelinat avant de sauter d’un pont, non loin de là, laissant seule dans ce monda la petite fille sans défense.
Elle était enveloppée d’une couverture rouge et détenait une enveloppe à l’intérieur de laquelle une carte indiquait son nom, pourquoi elle abandonnait l’enfant et d’une grosse somme d’argent en billet. Une vieille femme passant par là et entendant les cris du bébé la recueillit. Elle plaça l’enveloppe dans une petite boîte et l’éleva comme sa propre petite-fille. Elle décéda quinze ans plus tard, sur son lit de mort elle avoua à la jeune fille qu’elle n’était pas réellement sa grand-mère et que tout ce qu’elle voulait savoir ce trouvait dans une boite en boit sous son lit.
Après son enterrement, Miaya fut rapidement mise à la porte. Elle se logea donc dans un hôtel un moment avant d’ouvrir la boîte. Un numéro de compte en banque bien garnie et un petit mot s’y trouvait. Elle ne détesta pas sa mère car elle comprenait qu’on ne puisse vivre dans la moitié de son âme une fois qu’on l’avait trouvée. Et puis, elle lui en était reconnaissante car elle avait pu rencontrer sa grand-mère qu’elle avait aimée plus que tout. Avisant de l’argent qu’elle détenait, la jeune fille décida d’aller vivre au Japon. Elle apprit d’abord la langue en Angleterre et passa une licence pour être sure de bien la maîtriser. Puis elle chercha alors un pensionnat, elle ne voulait pas vivre seule dans une maison, elle serait trop mal à l’aise.

Elle tomba donc sur le pensionnat Yoru et s’inscrit. Elle sauta de joie lorsqu’elle reçut une validation de son inscription et partit étudier là bas laissant à Londres certains de ses amis.
Elle avait longuement hésité après avoir connu ses deux amis mais n’avait pu se résoudre à rester dans ce pays qui lui rappelait trop de mauvais souvenirs. De plus, la famille de son père cherchait à la réintégrer à leur succession histoire d’avoir un héritier. Elle refusa sèchement et décida de s’en aller.
Elle avait toujours vouée une étrange passion au patinage artistique ainsi qu’au pays de sa mère. Sa grand-mère ne lui en avait pourtant jamais parlé mais elle avait toujours apprécié ce pays et ses dérivés.
Et puis les japonais avaient eux aussi des patinoires et de bon coach et si elle était assez bonne elle pourrait bien passer professionnelle et ça, ça lui plaisait.

Elle quitta donc l’Angleterre le cœur lourd de devoir quitter ses amis mais sans aucun regrets.